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3.68/5 (sur 1194 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1970
Biographie :

Après avoir passé sept ans à Londres, puis à Manchester, Gilles Abier est revenu s'installer à Paris.

A Manchester, où il était pensionnaire du Conservatoire d'Art dramatique, Gilles Abier a reçu une formation de comédien, d'écriture théâtrale et de mise en scène.

Il a publié en août 2000 son premier roman chez Actes Sud: "Fausses compagnies".

Un jour, un éditeur lui suggère d’écrire une pièce pour la jeunesse. Y prenant beaucoup de plaisir, Gilles poursuit cette aventure littéraire.

Aujourd’hui, habitant à Saint-Denis, il travaille à mi-temps au Centre Pompidou, et continue d’inventer des histoires, pour jeunes et moins jeunes.

https://gilles-abier.fr

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30 autrices et auteurs de création jeunesse racontent comment le "Nous" résonne dans leur oeuvre à travers une vidéo réalisée par leur soin. Dans cet épisode retrouvez l'auteur Gilles Abier avec son ouvrage Comme ton père (In8)


Citations et extraits (183) Voir plus Ajouter une citation
L'écriture d' Hikaru me raconte son pays. Je me demande à quoi il ressemble en vrai, ce pays où l'on dessine pour dire aux gens des choses qui nous semblent importantes, où les lettres sont des collines, les mots des paysages, les phrases un horizon.
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[...] de la troisième à la quatrième, [...] j'ai porté avec assurance un appareil dentaire. Inutile de préciser qu'avoir les dents couvertes de métal - moins cher mais aussi efficace que la céramique - n'est pas des plus discrets. Même si tu ris la main devant la bouche, il y a toujours une greluche pour te surnommer 'Râpe-carotte'. Même si tu réussis à articuler sans bouger les lèvres, un abruti pour te traiter d' 'Arrache-couilles'.
(p. 92)
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C'est fou comme pour avoir bonne conscience, on gobe des paroles, dont on sait que ce sont des mensonges, simplement pour prétendre, plus tard, avoir été trompé.
(p. 27)
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Le matin du troisième jour, ma mère en a eu assez de surprendre sa mère fouiller dans son sac, lire ses talons de chèques, se servir dans le frigo. Après avoir déposé sa valise sur le palier, elle lui a annoncé, sans préambule, combien elle la trouvait aigrie, jalouse et frustrée.
- Je crois qu'il est temps que tu arrêtes de nous faire chier. Et pas la peine de tirer sur la corde de la culpabilité, j'accepte les conséquences que mes enfants ne voient plus leur grand-mère.
(p. 98)
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Je parie que mon père conduit le flic dans ma chambre. A sa demande. Pour une fouille organisée.
Je m'en fous, je suis clean. A part une vieille peluche sur une étagère (un dinosaure à qui il manque un bout de la queue), j'ai la chambre classique d'un mec de dix-sept ans : un lit, un ordi, une console, le tout consciencieusement entouré d'un bordel généralisé. Ça devrait jouer en ma faveur, cette peluche verte aussi grosse qu'un chat, perchée au-dessus de mon bureau. Me donner un soupçon d'innocence, comme si j'avais gardé un pied dans l'enfance. A moins qu'ils me prennent pour un pervers qui l'aurait torturée en lui sectionnant la queue. J'avais dix ans, j'étais curieux : je voulais savoir avec quoi on l'avait rembourrée pour que ce soit aussi mou tout en étant ferme. J'ai pas été déçu. On avait gavé Billy, c'était son nom, de granulés de plastique blanc. Depuis il fuyait, mal rabiboché par mes soins car ma mère avait refusé de le recoudre. Elle m'avait généreusement fourni l'aiguille et le fil, en me précisant que ça me servirait plus tard de ne pas prendre ma femme pour une bonniche et d'exécuter moi-même mes ourlets de pantalons. J'avais rafistolé Billy au plus simple.
(p. 15-16)
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J'avoue que, depuis trois mois, je ne crois plus un mot de ce que tu dis.
Depuis que je sais que tu es fourbe et manipulatrice.
J'aurai mis quinze ans à m'en rendre compte.
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UN CONSEIL ! N'ACCEPTE JAMAIS ta mère comme amie sur facebook. Même si elle te fixe avec insistance pendant le dîner après t'avoir demandé si tu as bien reçu son invitation. Prétends que tu n'es pas scotchée à ton profil vingt-quatre heures sur vingt-quatre, que tu es sollicitée sans arrêt par des inconnus, ou que tu l'as zappée par inadvertance (....) Dis n'importe quoi, mais ne clique pas ! (p85)
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N'oubliez pas, mademoiselle, de vous trouver un nom de magicienne avant d'exécuter le moindre tour. Parfois, il suffit d'ajouter une lettre à son prénom. Vous pourriez vous appeler Calicia, par exemple.
Alicia ne réagit pas. Bouche bée, elle regarda le petit homme s'éloigner. Comment connaissait-il son prénom ?
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Avant l'arrivée de ma grand-mère et de sa Cohorte - c'était le nom que j'avais donné à sa horde d'amie - j'associais la vieillesse à une cure de bons sentiments, de tendres paroles loin des fourberies du monde des actifs. Mais pas du tout. C'est pire ! Qu'est-ce qu'elles peuvent articuler comme méchanceté, tout en évitant la formule cruelle. C'est ce qu'elles insinuent qui surprend en perfidie : un raffinement sournois qui blesse plus qu'il ne tue.
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- Laisse-moi !
- Tu es vivante ! s’exclame Morbleue, folle de joie.
- Je ne sais pas.
- Tu as mal quelque part ?
- Je ne crois pas.
- Alors pourquoi tu ne te lèves pas ?
- Tant que je garde les yeux fermés, je n’ai pas à affronter la réalité. Morbleue, on dérive au milieu de nulle part. On n’a rien à manger. Aucune eau à boire. On va mourir de faim. Ou de soif. Ou pire, d’ennui !
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