Raskolnikov
Au revoir, juge Porphyre.
Porphyre
Je ne peux pas penser que vous allez partir. Rodion, ce roman que nous avons écrit à deux, savez-vous que quelqu‘un l’écrit sur du papier, avec une plume ? Mes services m’ont appris qu’un romancier du nom de Fedor Dostoïevski veut s’inspirer de nous pour son prochain livre. Il nous surveille, il prend des notes.
Si nous avions pu nous entendre, il aurait pu écrire un roman exemplaire et parfaitement moral. Mais nous nous séparons. Dans le roman, vous ne serez qu’un simple meurtrier, et moi rien qu’un simple juge d’instruction. Ce sera une histoire sans morale, et sans apothéose.
Raskolnikov
Cela n’a pas d’importance. Que Dieu pardonne à ce Dostoïevski !