Le dessin, la peinture, Paul Ranson s'en sert pour tenter de nommer le monde, pour en diluer la violence, pour, en en convoquant son étrangeté, la mettre à distance, la rendre supportable. les monstres, multiples figures de l'angoisse, une fois nommés cristallisent l'angoisse elle même, ils la fixent, la désignent, la circonscrivent, la moquent parfois.