La peinture de Ranson n'est toutefois pas suspendu mais ralenti, ou plutôt semble trouver sa pulsion des temps anciens, sa marche lente et circulaire. Au moment ou l'accélération de la mécanisation précipite la vitesse du temps, Ranson renoue avec la lenteur contemplative, tente d'inscrire le spectateur dans le temps de son imagination, de sa rêverie.