Certains les insultaient. D'autres leur parlaient. Moi j'évitais. Ils nous ressemblaient trop. Et puis ça se voyait qu'ils étaient perdus. Qu'ils avaient peur, qu'ils étaient fatigués, qu'ils avaient des poux tout comme nous. Si on avait su qu'un Boche c'était rien qu'un Français qui parle allemand, on aurait eu du mal à leur tirer dessus.