Gilles Moraton

Quand une bande de branquignols envisage un nouveau braquage, on se doute que le succès n’est pas garanti. Lors du précédent, ils avaient en effet oublié le butin en changeant de véhicule… Mais ce qui fait le sel de ce roman, c’est moins l’issue finale (et fatale) du braquage que le monologue intérieur du « cerveau » de la bande (le seul à avoir le bac) et les échanges verbaux « lumineux » de ses acolytes qui devraient faire (au moins) sourire les plus taciturnes. Avec en prime, une dernière réplique digne du « nobody is perfect » de Certains l’aiment chaud.

Un regret cependant : qu’il se lise si vite !

Tenir Le Monde par les couilles est désormais à portée de tout le monde. Le seul problème, ou pas, c'est que cette mainmise est de courte durée. Le temps de côtoyer, Kris, Manu, Aziz et le narrateur, cerveau de la bande, dans la carlingue d'une bagnole à l'approche du braquage d'une banque qu'ils sont sur le point de commettre. Enfin, si tout se passe bien... car les choses ne s'annoncent pas sous les meilleures auspices. Car ces braqueurs ont tout de véritables branques.



Tenir Le Monde par les couilles est désormais à portée de tout le monde, disais-je... mais il se pourrait aussi que le rire, qui ne manquera pas de se manifester à sa lecture, vous amène à le laisser tomber avant, bien sûr, de le reprendre et savourer les pépites langagières qu'il recèle.



Aussi, plutôt que de rentrer dans les détails de cette chronique d'une débâcle annoncée, je vous propose de suivre une courte interview de l'auteur, Gilles Moraton, que j'ai sous la main (ouais, je me sens tout puissant ces temps-ci !...) --- Pour lire l'interview... suivre le lien :)
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