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3.83/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Verdun, Québec , le 05/04/1940
Biographie :

Gilles Proulx est un animateur de radio, un animateur de télévision et un globetrotteur québécois.

Il détient un baccalauréat et une maîtrise en communication.

De 1979 à 1991, il était chargé de cours en communication à l'Université de Montréal et professeur invité à l'Université Cheikh Anta Diop à Dakar au Sénégal, en journalisme radiophonique en 1983.

Il fut directeur de l'information à CKLM, journaliste à l'émission le Temps de vivre à Radio-Canada, et commentateur à CKOI-FM.

Après son retour de Bosnie-Herzégovine en août 1994, il a publié un long rapport sur l'aspect humanitaire des Forces armées canadiennes dans la Presse.

Il fut animateur du Journal du midi durant 24 ans, soit de 1984 à 1994 à CJMS, de 1994 à 2004 à CKAC, puis de 2004 à 2008 au 98,5 FM.

En 1998 et 1999, il a animé les Grands Dossiers historiques à la chaîne télévisée Canal D.

Photographe et voyageur, il a publié plusieurs livres dont À la conquête du monde en 1996 et Globetrotter en 2000.

À l'automne 2009, il présente une série qui s'appelle "Mémoire de Proulx" produite par le Canal Vox à Montréal et la série est diffusée sur d'autres stations au Québec.

Il est le frère de Jacques Proulx, ancien « morning man » vedette de CKAC.


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Source : Wikipédia
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Vidéo de

Robert Bourassa et nous, de Marie Grégoire et Pierre Gince | Gilles Proulx témoigne


Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
On peut tous rêver de ce pays verdoyant et mythologique, avec ses maisons aux toits de chaume, avec ses pubs où, tous les soirs, une musique mélancolique transporte une Irlande chargée d'une douloureuse et courageuse histoire. Et malgré toute la beauté qu'offre ce pays insulaire, il n'en exhibe pas moins les cicatrices de décennies d'hostilités...
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C'est pour toutes ces raisons qu'il faut s'empresser de voir le monde. Pas seulement pour jouir de la nature sauvage de certains coins isolés, nature intouchée peuplée de tribus aux moeurs encore pures, ni pour avoir le bonheur d'admirer de nos yeux les monuments les plus majestueux, les plus colossaux, qu'érigea la main de l'homme au fil des siècles. Il faut voyager parce que le monde change sans cesse. En observant ces changements, en les vivant, en respirant l'air de contrées si lointaines qu'on peut à peine concevoir leur existence et en y retournant pour en reprendre le pouls, on peut dire au moins que notre voyage sur terre n'aura pas été vain. C'est lorsqu'on néglige de poser directement nos yeux sur les merveilles de notre monde qu'on doit se résoudre à dire, hélas, qu'on a manqué le bateau...
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À vrai dire, je ne resterai que 24 heures à Bogota. Le gouvernement du Canada déconseille d'ailleurs de la visiter. À cette époque, Pablo Escobar et ses hommes de main en mènent si large que les policiers ne se donnent même plus la peine de les arrêter. Les trafiquants de drogue y sont plus riches que le gouvernement.
Ils seraient d'ailleurs allés jusqu'à proposer de rembourser la totalité de la dette du pays, pourvu qu'on les laisse tranquilles...
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L'homme est décidément un drôle d'animal. Il se garde la part du lion et empiète sur le territoire des animaux, quand il ne les condamne pas carrément à la disparition pure et simple. Ce proverbe des Indiens cris du Canada est, à cet égard, plein d'enseignement : « Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, alors vous découvrirez que l'argent ne se mange pas.»
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S'il y a bien une chose que j'ai comprise au cours de ces quelques 40 années à parcourir la planète, c'est que le monde est petit et qu'on ne sait jamais sur qui on va tomber. Je me trouve en compagnie de Michel Tremblay, directeur des sports à CKAC, lors de ce séjour à Macao. Histoire de m'amuser un peu, je me mets en frais de baratiner une Asiatique, en français, convaincu qu'elle ne comprend pas un traître mot de mon « joual ». Il faut dire que les femmes de Macao, la plupart métissées, attirent le regard. Je tiens, avec Tremblay, un discours presque pornographique devant la jeune femme, qui se retourne brusquement et me lance : « Vous êtes de Montréal ? » Ça me cloue le bec ! Elle est Vietnamienne, vit au Québec et a déjà travaillé chez Lise Watier. Je m'excuse en l'invitant à un concert, ce qui lui fera heureusement oublier cet impair.
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Je me suis rarement contenté de ne visiter qu'une fois les pays les plus intéressants... ou les plus agités ! Quand on a la chance de voyager, la tentation de revoir ces lieux enivrants est bien souvent très forte. Et ce qu'on découvre en parcourant les mêmes chemins plusieurs fois, c'est que les paysages, tout comme les gens qui les habitent, ont chacun leur façon bien à eux d'évoluer. Parfois, on s'aperçoit que des sites enchanteurs ont été contaminés par la pollution, que des lieux sauvages ont été sauvagement modernisés, que l'histoire d'une ville ou d'un peuple a été effacée ou encore glorifiée. Dans certains endroits, c'est la guerre qui marque le passage du temps, et il arrive bien souvent qu'une nation lacérée de plaies béantes laisse chez le voyageur une marque encore plus profonde qu'un panorama féerique et paisible.
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La caravane poursuit sa route, laissant la bête mal en point derrière. Personne, ni homme ni bête, ne l'assiste de quelque manière que ce soit. Au bout d'un moment, le dromadaire se met à gratter le sol d'un banc de sable. Une fois qu'il a creusé un trou satisfaisant, il y prend place. Une heure plus tard, il est en train de rendre l'âme, ensablé jusqu'au cou, les yeux hagards. Il s'est enterré lui-même de son vivant. Notre guide nous apprend que c'est un comportement typique des dromadaires ; ils s'enterrent eux-mêmes quand ils sentent la mort venir et qu'ils ont encore assez de force pour le faire. L'animal, ainsi, retourne à la terre.
C'est le genre de scène que l'on n'oublie jamais.
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Mexico est une ville qui a beaucoup à offrir. Bien que l'altitude rende son climat très supportable, la pollution y est cependant visible à l'oeil nu. Le parc automobile de la ville contient autant de véhicules que le Québec compte d'habitants. Sept millions de voitures... Avez-vous une idée de la quantité de gaz carbonique que ça dégage ? Selon un règlement, les automobiles portant une plaque d'immatriculation aux numéros pairs ne doivent circuler que certains jours de la semaine, les autres sont réservés aux plaques impaires. Résultat ? Tout le monde ou presque possède deux ensembles de plaques...
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En Chine, même si le pays n'a pas officiellement adhéré au protocole de Kyoto, on plus plus d'un million et demi d'arbres chaque année. Ce qui n'empêche pas le ciel d'être gris en permanence. On ne voit jamais d'oiseaux, ce qui est un peu angoissant. Serait-ce la nature qui nous sert un avertissement ? Quoi qu'il en soit, au rythme où la Chine se transforme, il ne faut pas trop attendre pour la visiter. Le progrès est, en effet, un des plus grands fossoyeurs de l'histoire.
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J'apprends beaucoup sur ces peuples au fil de mes séjours, et c'est là un des bénéfices que l'on tire du voyage. Au lieu de se borner à répéter que les musulmans sont esclaves de leur religion, on est à même de prendre conscience du contexte culturel dans lequel ils évoluent ; on parvient à comprendre ce mode de vie presque imperméable au mode de vie américain.
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