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Critiques de Gilles Santini (3)
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Morte chair

« Morte chair » est le premier roman signé Gilles Santini publié dans la collection Gore. Les quelques pages du prologue, sur le thème archiconnu des zombies, font froid dans le dos. Par contre, la suite mélange enquête policière et horreur avec plus ou moins de bonheur.



Sherman, un détective privé, s’inquiète de la disparition de sa dernière conquête, une charmante journaliste. La belle était sur un scoop à peine croyable : l’apparition de zombies près d’un cimetière à la frontière franco-suisse. Depuis, plus de nouvelles...



L’enquête de Sherman est assez banale et bourrée de clichés. A noter que notre héros ne porte pas chance aux femmes, journalistes ou policière, très sexy et peu farouches, qui finissent toutes par mourir…



En revanche, les passages avec les morts-vivants sont efficaces (dans les habitations abandonnées du plateau de Glasswiller et dans le cimetière proche).



Malheureusement, l’histoire n’évite pas le ridicule avec ses excès dignes des pires séries Z. Le méchant Freudenstein (?), à la fois chirurgien et chercheur, trafiquant et assassin, est à la tête d'un trafic d'organes particulièrement lucratif entre la France et la Suisse. Cette activité lui permet de financer ses recherches. Ainsi, il peut réanimer des cadavres déterrés à l'aide d'un sang synthétique de son invention...



En étant indulgent, disons que j’ai trouvé ce roman Gore moyen.
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Eventrations

« Éventrations » est le deuxième et dernier roman signé Gilles Santini publié dans la collection Gore. Ce livre a pour contexte la révolution roumaine et l‘exécution du couple Ceausescu en décembre 1989.



Six mois après les évènements de cette fin d’année 89, deux jeunes roumains recherchent les prétendues richesses de Ceausescu dans les souterrains abandonnés par la Securitate. Involontairement, ils libèrent le vampire Mordechaï Von Kradula. C’est le début d’une courte cavale extrêmement sanglante. Notre vampire est arrêté (ivre de sang) par des membres de la Securitate lancés à sa poursuite. En fait, selon les plans du Conducător édictés avant sa mort, le comte Mordechaï Von Kradula doit devenir le Chef de l’Armée de Libération des Vampires (?).



On suit alors les tribulations d’un détective privé (personnage déjà présent dans « Morte chair » du même auteur) coincé entre l’armée régulière, la Securitate et une armée hétéroclite de cinq cents vampires (armée composée notamment de Jack l‘éventreur, Goebbels, Landru, Frankenstein, docteur Guillotin, Erik Satie (?), Nosferatu, le Boucher de Hambourg, l’Étrangleur de Chicago et… de Ceausescu lui-même). Heureusement, notre détective dispose d'un atout décisif auprès des femmes vampires ou roumaines : il est français…



Le récit est une parodie des histoires de vampires. Ainsi, on peut lire : « Le sang roumain semblait avoir gagné en qualité. Il était devenu nerveux en jambe, rond en bouche, plus franc en robe avec un léger pétillant qui lui donnait de la robustesse. 90 sera un bon cru, songea-t-il… ». Certaines réflexions m’ont fait sourire : « Les roumains sont au confluent de deux civilisations. Ils ont hérité de la paresse des Latins et de l’inefficacité des Slaves. Bien sûr, ils sont bourrés de qualités. Mais, comme tout le monde, ils gardent le meilleur pour la fin. »



Tout est prétexte à la rigolade malgré de nombreux passages gore. Dommage que le manque de sérieux désamorce toute tension dont le lecteur est en droit d’attendre de ce genre de livre.
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Miasmes de mort

Les mouches ont envahi Paris par milliards, pondant dans les corps chauds ou tièdes, perturbant totalement la circulation et le mode de vie des citoyens calfeutrés. Sherman un détective va faire équipe avec l'inspecteur Silvani de retour des États-Unis pour enquêter sur ce fléau inexpliqué. Ils tombent sur une affaire de vol de fœtus mort, fruit de l'union d'une vierge et d'un prêtre catholique.

Le polar noir à fort taux de testostérone, avec son phrasé et son humour désabusé, se développe dans le fantastique et le gore avec cette menace larvée qui se réalise dans des scènes visqueuses et avec la présence de la sorcellerie dans l'ombre de Belzébuth. L'ambiance étouffante s'allie bien à l'entomologie, les personnages sont extravagants et les héros dégustent comme tout le monde, le bouquin est très court mais joue avec conviction la carte de l'occultisme entrecoupé de natures mortes et de corps étripés ou profanés.
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