Elle vérifie son portable. Plus que quelques minutes avant la fermeture du zoo, et on pourrait très bien les oublier, là, dans les bois. Elle a imaginé le scénario plus d'une fois : la nuit passée à camper, peut-être même se cacher intentionnellement et aller rendre visite aux animaux à minuit, dans les ténèbres impénétrables – le genre d'histoires qu'on voit dans les livres pour enfants. C'est ridicule, évidemment, il y aurait sûrement des veilleurs de nuit. Encore qu'elle n'ait jamais remarqué un seul vigile dans le coin.
Il faudrait qu'ils se mettent en route.
— Allez, mon cœur, on doit y aller.