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3.5/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Auteure vichyssoise de romans sentimentaux et de policiers.

Elle est auteur d'une soixante de romans aux Presses de la Cité et son œuvre est régulièrement primée par la Société des Gens de Lettres. Elle est l'une des grandes figures littéraires de Vichy.

En 1961, un éditeur parisien publie son premier roman, "Il me suffit d’un été". Il y est question d’amour. Elle poursuit dans cette veine jusqu’au jour où elle trouve cela trop fade et s’oriente vers le roman policier, mais toujours avec un zeste de romance. L’auteur ne cache pas sa première source d’inspiration, la littérature anglaise et les auteurs de polar anglais.

Lorsqu’elle propose" La 13e lady Greymor" aux Presses de la Cité. L’éditeur, qui publie Barjavel et Simenon, lui ouvre ses portes à la condition qu’un quotidien publie son roman en feuilletons. Ce sera fait : dans L’Aurore. Tous ses romans, ont été publiés dans des journaux, dont La Montagne en ce moment.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Nous voulons être à la mesure du tourisme qui est devenu notre richesse nationale. Mais je ne peux m’empêcher, parfois, de regretter cette invasion d’étrangers dont les mœurs ne sont pas toujours un exemple. L’austérité bien connue des Espagnols souffre au spectacle de corps à moitié nus, de femmes en mini ou maxi-jupes selon la mode, d’hommes débraillés aux cheveux longs... Il y a quinze ans, une femme ne se serait pas promenée en pantalons. Elle risquait de recevoir des injures !
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Les Français, du reste, ne lui témoignaient pas de véritable sympathie. Sa réserve hautaine, sa courtoisie quelque peu condescendante leur interdisaient tout élan, toute familiarité. Et c’était cela, sans doute, que les voyageurs, intrigués dès l’abord par son allure de grand seigneur, lui reprochaient. L’homme ne se confiait pas et, hormis de rares instants pendant lesquels il avait consenti, sur la prière de Viviane, à parler de son pays, à signaler quelque curiosité ou œuvre d’art dont tel village s’enorgueillissait, il demeurait silencieux.
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Les notes s’égrenaient, aussi légères que les trilles d'un rossignol, puis, soudain, elles devinrent rauques, pathétiques... Ce n’était plus une mélodie, mais une plainte sourde, presque déchirante... Les mots, trop rapidement débités, n’avaient guère de sens, du moins la voyageuse ne pouvait-elle leur en donner, malgré l’effort qu'elle faisait pour saisir les syllabes entrecoupées.
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L’immobilité de la jeune femme accentuait ce que ses traits possédaient de perfection. Les fines rides qui donnaient tant de personnalité à son visage, lorsque le feu de la conversation lui faisait hausser les sourcils, s’exclamer ou bien rire, semblaient avoir disparu. Elle était aussi belle et pure qu’une statue de marbre immortalisée par le ciseau d’un sculpteur.
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Qu’un homme fît la preuve de son courage face à un « toro » affaibli par les banderilles, fatigué par les picadores, ne lui semblait pas digne d’applaudissements. Elle estimait cette dépense de force physique et ce besoin de braver le danger inutiles et vains. N’a-t-on pas dans la vie maintes occasions de prouver son courage, sans avoir recours à de tels artifices ?
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Dans le cœur de la jeune fille, la rancune avait ouvert une seconde plaie. Persuadée qu’elle n’aimait plus ce grand garçon aux épaules d’athlète et au visage rieur, elle s'était juré de lui témoigner la même indifférence, tout en ne cherchant plus à l'éviter, ce qui serait, pensait-elle, la meilleure façon de lui prouver qu’il était désormais en dehors de sa vie.
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Je veux que tout Paris connaisse la jeune comtesse de Voloberg. Ce sera du reste un jeu d’enfant, car la curiosité que tu vas inspirer n’aura d’égales que l’admiration et l’envie dont tu seras l’objet. Avec un minois comme le tien, je ne te donne pas huit jours pour mettre à tes pieds tous les hommes qui te seront présentés !
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Ah ! comme elle regrettait le bel élan qui l’avait jetée dans les bras du jeune homme. Plus jamais elle n’oserait lui témoigner son affection avec une telle spontanéité… A moins qu’elle eût à le considérer comme un fiancé, un mari…
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Non seulement je ne vous aime pas, monsieur, mais je vous méprise et vous hais. Votre demande en mariage, faite dans de telles conditions, ne plaide pas en votre faveur. Ce n’est qu’un vulgaire marchandage !
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Un sentiment de confiance pénétrait la jeune fille, face à ce compagnon dont elle admirait secrètement la virile beauté. Peut-être le vin de Tolède commençait-il à faire son effet ?
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