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Citation de Polomarco


Quelle heure était-il ? Une heure et demie, peut-être deux heures. Sous peu, il allait falloir que je m'en aille et, probablement, Micòl allait me raccompagner en bas, jusqu'à la porte du jardin.
Peut-être était-ce cela qu'elle était en train de penser, elle aussi ; peut-être était-ce cela qui la tracassait. Pièce après pièce, corridor après corridor, nous marcherions l'un près de l'autre sans plus avoir le courage de nous regarder ni d'échanger un mot. L'un et l'autre, je le sentais, nous redoutions la même chose : le moment de nous dire au revoir, l'instant de plus en plus proche et de moins en moins imaginable de nous dire au revoir et du baiser d'adieu. Et dans l'hypothèse où Micòl renoncerait à m'accompagner, chargeant de ce soin Alberto ou même (comme cela se produisit quelques instants plus tard) Perotti, dans quel état d'esprit allais-je pouvoir affronter, moi, le reste de la nuit ? Et le lendemain ?
Mais peut-être que non, recommençais-je déjà à rêver, obstiné et désespéré. Se lever de table était peut-être inutile, n'était peut-être pas nécessaire. Cette nuit, d'ailleurs, ne finirait jamais (page 253).
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