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Citation de Partemps


SAMOVAR SIAMOIS

En errant dans le marché Des mottes
de silence coulent de ses poches percées Il
scrute les boules d'or cruelles
Et les colliers de diamants de bretzels suspendus au fil
de magie noire
La vieille dame en manteau vendant des meubles Louis XIV
Fragments de machines
Longs rideaux de galbe
blagues barbells irisés pipes d'obligations et un couteau patricien
Puis il serre la main du vendeur de vacarme
Et s'arrête devant l'exposition des miroirs d'abattage
De son ami Jean-Louis Bédouin un homme de vin amer
Et fort de caractère
Cabinets d'humour franc et créatif colère
Je n'écris rien au cours de douze ans ! il crie
avec une hauteur désespérée
Je n'ai pas perdu l'usage de maman sens !

Mon Seņs
Il fait son chemin à travers le labyrinthe des cercles vénitiens
Et écrème à travers les livres par des auteurs inconnus
qui ont sacrifié toute leur sang à leurs écrits Il
pressentiments avec le deuil de l'excédent des clés
pour l'éclat des lampes bateau
Pour les boîtes de photos bruni étrangers brunis
Tâtonnés usés et jaunis
Pour les documents des destins brunis et des espoirs
Qui vont encore lui rendre visite dans un rêve
Voici aussi des légions d'une centaine d'yeux des bouteilles les plus disparates
Mer d'épices
Larmes d'outils en laiton pour tanner les paumes
Et étuis et magazines opaques qui rappellent les temps d'antan

Il n'a pas encore faim mais déjà on le taquine avec de la choucroute et de la moutarde
Ici il y a aussi un buffet de style Empire du XIXe siècle
Et une commode ancienne sur laquelle Mirabeau a posé sa main
Des vêtements défectueux
Un encrier d'étain et un frac de plomb
Le brut filets d'enfants consternation aveuglé par les courbes
Qui volent le poinçon
Roches au passage Lames de murs morts agglomérés
Et prophéties
Qui le trompent qu'il rencontrera une femme
Avec qui il pourrait fusionner pour donner vie à une créature androgène
Sans avoir à la perdre
Seulement acrimonieux prophéties qui simulent la grêle dorée
Sphère anxieuse de l'impossible

Bien sûr
Tout n'est que de la camelote
Les bols rugueux du mal sont millénaires
Tout comme les galets d'agate
Le soufre posthume des rêves Les
dunes de la mort et du vent dans le cimetière de Batignolles voisin
où repose la sidérale André Breton
La courbe du tournesol
Suivant le Clair de lune du sud au nord
Le cratère de la solitude au milieu des montagnes étrangères
Pierre-étoile
L'or du temps
L'instinct subversif des génies créateurs
L'acier des coups de feu
La prière infinie de la poésie à l'infinie indifférence de l'être

Que faire de l'angoisse dont personne ne veut ?
Tu ne peux rien payer de plus pour que quelqu'un les lui enlève
Tu ne peux pas les donner à moins que le cadeau soit censé ressembler à un meurtre
Tu ne peux pas te frayer un chemin aveuglément à travers les impasses
Au bout du cimetière , n'achète la statue brisée du fils
Veritiera que parce
qu'il est sans tête
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