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251 pages
SEF - Società Editrice Fiorentina (03/04/2013)
5/5   1 notes
Résumé :
«« Allons vers la catastrophe sans paroles. Les révolutions de demain se feront déjà en queues et avec tout le confort. Les rois devront craindre avant tout de leurs secrétaires ». C'est en avril 1919 que Vincenzo Cardarelli écrivit ces mots. La révolution de la société de masse avait commencé, la révolution industrielle était encore à venir, et l'ère des avant-gardes était déjà derrière nous, le retour à l'ordre était une descente, marquée par une annonce qui sembl... >Voir plus
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Journées

Les pieds nus qui continuent à vivre limpidement
touchent légèrement la nuit fraîche
dans la pierre

une action hybride de simulacres et d'avatars, de lieux, de personnages et de situations disparates. La spectrographie est la condition irréductible de la singularité humaine qui a atteint le point d'existence purement biologique, un dispositif pour enregistrer et transmettre à distance quelque chose qui ne peut plus être un message, peut-être même dans une bouteille. Le poème de Petr Král est un antécédent important de ce que nous pensons être une cuisine de poème faite maison, avec les outils et les ingrédients que nous trouvons disponibles dans le garde-manger, un poème qui vient après la fin de la métaphysique.

La morphologie de ce type d'écriture se situe dans un large éventail de sous-genres: journaux intimes sous forme épistolaire, autoportrait, autobiographie, autobiologie, témoignage fictif, dialogue fictif, interview biographique, commentaire et ready made, vidéo documentaire, texte de témoignage. Mais il est vrai aussi que toutes ces catégories sont déjà codifiées par les spécialistes du «genre», mais c'est qu'ici elles se trouvent obligées de coexister toutes ensemble. Il est vrai aussi qu'il s'agit d'un style fragmenté, densément peuplé de références, de moments crypto-autobiographiques, de reportages, de masques, d'autocorrections, de tentatives d'autocritique, d'hyperboles qui sont toutes les articulations qui limitent la présentation de soi dans une esthétique du simple montage et qui renvoient à une structure textuelle qui inaugure la discontinuité du temps et de l'espace narratifs. C'est fondamentalement une écriture fractale. Il est structurellement multiple et pluristiliste, capable d'accueillir plusieurs autobiographies nouvellement émises dans une stratigraphie chronologique, fantasmatique et autobiographique.

L'hybridation, la privatisation, la tribalisation génèrent un nouveau dispositif textuel, qui peut être qualifié de fiction / témoignage. Ici l'authentique, l'inauthentique, l'inauthentique, le faux, le simulacre, le similoro, le jeu des miroirs, l'enchevêtrement, l'interférence, le péritropè, la catachrèse et la métaphore sont constamment entrelacés, organiquement incorporé dans la structure du texte, guidé par une forme d'artificialité marquée. La continuité du texte est constamment interrompue par les interférences de formations énonciatives théoriques, par des déclarations usées de publicité, des clichés, des descriptions de cadres de films ou de photographies. «Une écriture sans modèle et sans destinataire garanti».

Enfin: un Stimmung l'externalisation apathique en polytonie caractérise le style de ce nouveau type d'écriture qui est aussi un nouveau concept du réel qui implique le imum péremptoire de devoir "réinventer le réel" (Baudrillard) et qui mesure la distance qui s'est écoulée "du postmoderne au la post-vérité ", qui n'est autre que" la vulgarisation du principe capital du postmodernisme (c'est-à-dire la version la plus radicale de l'herméneutique), celle précisément selon laquelle "il n'y a pas de faits, seulement des interprétations [...] Les structures idéologiques postmodernes, développées après la fin des grands récits, représentent une privatisation ou une tribalisation de la vérité (il est à noter que la fin des grands récits coïncide - sous une forme tout à fait cohérente avec la création de «rationalités régionales» - avec les premiers cas de déni ».
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SAMOVAR SIAMOIS

En errant dans le marché Des mottes
de silence coulent de ses poches percées Il
scrute les boules d'or cruelles
Et les colliers de diamants de bretzels suspendus au fil
de magie noire
La vieille dame en manteau vendant des meubles Louis XIV
Fragments de machines
Longs rideaux de galbe
blagues barbells irisés pipes d'obligations et un couteau patricien
Puis il serre la main du vendeur de vacarme
Et s'arrête devant l'exposition des miroirs d'abattage
De son ami Jean-Louis Bédouin un homme de vin amer
Et fort de caractère
Cabinets d'humour franc et créatif colère
Je n'écris rien au cours de douze ans ! il crie
avec une hauteur désespérée
Je n'ai pas perdu l'usage de maman sens !

Mon Seņs
Il fait son chemin à travers le labyrinthe des cercles vénitiens
Et écrème à travers les livres par des auteurs inconnus
qui ont sacrifié toute leur sang à leurs écrits Il
pressentiments avec le deuil de l'excédent des clés
pour l'éclat des lampes bateau
Pour les boîtes de photos bruni étrangers brunis
Tâtonnés usés et jaunis
Pour les documents des destins brunis et des espoirs
Qui vont encore lui rendre visite dans un rêve
Voici aussi des légions d'une centaine d'yeux des bouteilles les plus disparates
Mer d'épices
Larmes d'outils en laiton pour tanner les paumes
Et étuis et magazines opaques qui rappellent les temps d'antan

Il n'a pas encore faim mais déjà on le taquine avec de la choucroute et de la moutarde
Ici il y a aussi un buffet de style Empire du XIXe siècle
Et une commode ancienne sur laquelle Mirabeau a posé sa main
Des vêtements défectueux
Un encrier d'étain et un frac de plomb
Le brut filets d'enfants consternation aveuglé par les courbes
Qui volent le poinçon
Roches au passage Lames de murs morts agglomérés
Et prophéties
Qui le trompent qu'il rencontrera une femme
Avec qui il pourrait fusionner pour donner vie à une créature androgène
Sans avoir à la perdre
Seulement acrimonieux prophéties qui simulent la grêle dorée
Sphère anxieuse de l'impossible

Bien sûr
Tout n'est que de la camelote
Les bols rugueux du mal sont millénaires
Tout comme les galets d'agate
Le soufre posthume des rêves Les
dunes de la mort et du vent dans le cimetière de Batignolles voisin
où repose la sidérale André Breton
La courbe du tournesol
Suivant le Clair de lune du sud au nord
Le cratère de la solitude au milieu des montagnes étrangères
Pierre-étoile
L'or du temps
L'instinct subversif des génies créateurs
L'acier des coups de feu
La prière infinie de la poésie à l'infinie indifférence de l'être

Que faire de l'angoisse dont personne ne veut ?
Tu ne peux rien payer de plus pour que quelqu'un les lui enlève
Tu ne peux pas les donner à moins que le cadeau soit censé ressembler à un meurtre
Tu ne peux pas te frayer un chemin aveuglément à travers les impasses
Au bout du cimetière , n'achète la statue brisée du fils
Veritiera que parce
qu'il est sans tête
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Oméga

[…] À
tâtons. Rayon. Andito. Rayon.
Environnement climatisé. Murs blancs, plafond blanc,

couloir blanc.
Un piano blanc et des enfants blancs aussi.

À droite et à gauche se trouvent des portes verrouillées.
Vannes. Garde-corps. Hublot.

Instinctivement, je me dirige vers la droite [vers la droite (!?)],
[Pourquoi vers la droite (!?)]
[…]
La première porte, je l'ouvre.
Le soleil se couche sur une mer noire.

Arcs de triomphe. Temples en ruines. Colonnes.
[…]
La deuxième porte.
Il y a les morts qui ont avalé les ténèbres.

Ils sont invisibles, mais je les vois.
A tâtons... Je tourne une manivelle.
[…]
J'ouvre la troisième porte.
Il y a des hommes qui ont mangé la pomme.

Maintenant, ils sont visibles.
"Vraiment, quel jeu est-ce (!?)".

J'avance prudemment, dans le couloir… il y a une terrasse.
Une balustrade surplombe une mer noire.

"C'est la place du Roi", dit le Roi des Monnaies.

(2011)
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Omega

[…]
A tentoni. Corridoio. Andito. Corridoio.
Ambiente climatizzato. Pareti bianche, soffitto bianco,

corridoio bianco.
Un pianoforte bianco e dei bambini anch’essi bianchi.

A destra e a sinistra ci sono porte sprangate.
Saracinesche. Inferriate. Oblò.

D’istinto, mi dirigo a destra [a destra (!?)],
[perché a destra (!?)]
[…]
La prima porta, la apro.
Il sole tramonta su un mare nero.

Archi di trionfo. Templi diroccati. Colonne.
[…]
La seconda porta.
Ci sono i morti che hanno inghiottito il buio.

Sono invisibili, ma io li vedo.
A tentoni… giro una maniglia.
[…]
Apro la terza porta.
Ci sono gli uomini che hanno mangiato la mela.

Adesso sono visibili.
«Davvero, che gioco è questo (!?)».

Avanzo con circospezione, nel corridoio… c’è un terrazzo.
Una ringhiera si affaccia su un mare nero.

«Questo è il posto del Re», dice il Re di denari.

(2011)
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