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Critiques de Giovanni Lista (1)
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Arte Povera

L’Italie de l’après-guerre s’est essentiellement reconstruite grâce au cinéma, au néoréalisme, à Cinecittà. Les arts plastiques modernes sont les parents pauvres de la culture, en grande partie à cause l’héritage mussolinien. On s’est débarrassé du bébé avec l’eau du bain. Et puis vint une étoile filante qui entrouvrit des perspectives pour la jeune génération : Piero Manzoni (1933-1963).

Les vocables « arte povera » (en italien, art pauvre) apparaissent pour la première fois en 1967 sous la plume du critique Germano Celant, dans la continuité d’un article. Et ce n’est qu’en 1968 qu’une exposition s’intitule « Arte Povera » et donne ainsi le ton, non pas pour un mouvement artistique, mais plutôt pour une attitude face à l’art et à la Vie.

Les différents protagonistes sont (dans l’ordre alphabétique ) : Giovanni Anselmo (1934 - ), Alighiero Boetti (1940 - 1954), Mario Ceroli (1938 - ), Luciano Fabro (1936 - 2007), Piero Gilardi (1942 - ), Jannis Kounellis (1936 - ), Mario Merz (1925 - 2003) et son épouse Marisa (1926 ou 1931- ), Giulio Paolini (1940 - ), Pino Pascali (1968 -), Giuseppe Penone (1947 - ), Michelangelo Pistoletto (1933 - ), Gilberto Zorio (1944 - ). Tous ont continué une carrière personnelle (avec des bonheurs divers) après quelques années. La plupart d’entre eux sont restés engagés dans l’art pour la vie (ils se définissaient comme des révolutionnaires, des guérilleros).

Cette introduction à l’Arte Povera avec son texte clair, succinct (complété par une chronologie conséquente) a l’avantage de présenter quarante-huit œuvres et de les analyser en quelques lignes. Et ainsi le lecteur comprend pourquoi Giovanni Anselmo a associé une (vraie) salade avec des blocs de granit. Ou le sens des lettres en néon sur les igloos de Mario Merz. Sans parler de la célèbre « Vénus aux Chiffons » de Michelangelo Pistoletto, une métaphore de la confrontation entre l’Homme et ses déchets.

Les photographies sont réunies en un seul cahier central (sans légendes). Elles sont précédées de six pages comportant les notices analytiques et stylistiques (ce qui n’est pas évident pour la lecture).
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