TOUTES LES VIES commencent avec une femme, la mienne aussi, une femme aux cheveux roux qui entre dans une pièce vêtue d’un tailleur en lin sorti de l’armoire pour l’occasion, elle l’a acheté au marché de Porta Portese, pas aux étals des vêtements à bas prix, mais à l’étal des marques dégriffées, celui où un écriteau indique : TOUS LES PRIX.