S’il avait un corps d’homme, puissamment viril, mûr et plein de force, la vulnérabilité qui dansait dans ses prunelles était le miroir de sa jeunesse. Sa douleur était celle d’un enfant, sa passion celle d’un jeune homme incertain d’obtenir ce à quoi il aspirait désespérément. Carl ne cherchait plus à se réfugier derrière le masque d’arrogance qu’elle lui avait souvent vu afficher. Il ne cherchait à lui dissimuler ni son désir, ni ses doutes, ni son amour.