Oui, mais tu es le fils de ton père. Pas de ta mère. Le matin j'avais éprouvé de la surexcitation, même de l'allégresse à la pensée des obsèques. Franchement, s'il ne s'était pas agi de celles de ma mère, elles me fussent apparues comme un intermède très séduisant dans la routine quotidienne de ma retraite. Cela me rappelait délicieusement le bon vieux temps à la banque où j'allais rendre un dernier devoir à tant d'admirables clientes. Mais avec la nouvelle que venait de me sortir tranquillement ma tante, l'intermède prenait un tour que je n'avais pas prévu.