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Citation de Charybde2


L’encyclopédie Wikipedia nous apprend que Jean-Baptiste Moisan signa sa première licence en quatrième.
Sa grand-mère lui avait offert un vélo d’occasion. Un vieux Peugeot. Il s’agissait d’une bicyclette modeste, mais dont on pourrait tirer un bon parti. Un « rapport qualité-prix » tout à fait acceptable.
Le vendeur expliqua qu’il faudrait certainement changer les cocottes de freins. Il ajouta très justement que les changer serait l’occasion idéale d’y ajouter des vitesses indexées au guidon, comme pour les professionnels. Certes, le prix augmenterait, mais la qualité aussi, alors.
Jean-Baptiste, avec un mélange de joie et de tristesse dans la voix, comme seul sait le faire un enfant, demanda s’il serait possible de la repeindre. « Excellente idée ! » avait surenchéri le vendeur, on pouvait faire cela très facilement. Il s’approcha de l’oreille de Jean-Baptiste et avec un grand sourire, il susurra : « en jaune et bleu, comme les Festina ». Sa mamie souriait en regardant son petit-fils. Elle était fière de lui. C’était un bon petit-fils et elle était une bonne mamie. Malgré tous les malheurs, on faisait face, après tout. On était un peu comme dans un sitcom américain, les rires enregistrés en moins. Le vélo fut prêt quelques jours plus tard.
Dans son infinie bonté, et sur les conseils avisés du vendeur, sa grand-mère fit la surprise à Jean-Baptiste d’y ajouter des pédales automatiques Look. Le casque, Jean-Baptiste se l’est acheté avec ses économies, les gants aussi. Ce fut sa première panoplie de champion.
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