Bien sûr, je gardais quelque part en moi la réminiscence d'un épisode heureux de ma vie et d'une proximité chaleureuse avec une femme. Celui qui, comme moi, tomba d'épuisement et perdit connaissance à cause du froid et de la faim ne me jettera sûrement pas la pierre si je soutiens qu'un grand nombre de qualités humaines deviennent étrangères quand la cruauté de la vie dépasse les bornes. La responsabilité humaine ne se différencie plus guère alors de celle d'un animal.