Un très "Beau Livre" sur la période anglaise des peintres préraphaélites et leur influence. Une belle présentation picturale des plus connu ( Rossetti, Hunt, Madox Brown, Holman-Hunt..) mais aussi plusieurs peintres moins connu qui ont reçu de leur influence de l'esprit qui prévalais dans se groupe. J'aurai aimé plus de texte explicatifs sur les tableaux et les peintres. Surpris de savoir que ce furent les premiers à peindre les paysages à l'extérieure vu l'invention récente du tube de peinture souple (1848, je crois) , bien avant les peintres impressionnistes. Ces peintres arrivaient à rendre réel les légendes, les mythes, par la précision maniaque de leur image proche de l'hyperréalisme. En voulant démontré la puissance des émotions de leurs modèles et des situations démontrées avec un réalisme percutant de beauté et d'harmonie par leur composition très étudié. À lire et surtout à savouré des yeux pour touché nos cœurs de Beauté.
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Pourquoi l'Art Pompier ? L'application du mot « pompier » à l'art académique, apparue à la fin du XIXe siècle pour le tourner en dérision, est sans doute une allusion aux casques brillants de certains personnages des grandes compositions de l'époque, qui rappelaient ceux des pompiers. Une autre explication propose l'hypothèse d'une dérision du mot « Pompéien » (de Pompéi), allusion à un mouvement pompéiste fondé en 1840 par Jean-Léon Gérôme et des représentant de ce groupe que le voie régulièrement dans ce livre. Enfin, ce mot évoque la pompe, le pompeux. J'aime le côté exotique qui devais être très populaire à cette époque,. N'oublions pas qu'il n'y a pas de cinéma, pas de photos couleurs, pas de télé, seul les peintres pouvait transmettre ces images des pays chauds, étranges et exotique et jouant avec le temps visitant les époques comme des reportages que l'ont voit à la télé. Et si Il avais la chance de voir les originaux c'est comme l'effet d'écran géant. Ces artistes ont su tirer leurs épingles du jeu en activant cette mode qui à dût bien les faire vivre très bien durant ces années. Une belle curiosité de l'art qui su crée cette mode du grandiose, du lumineux et du beau à l'excès.
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Très bel ouvrage consacré à un groupe ( on peut presque dire une secte) de peintres sur lesquels j’avais plusieurs fois lu des commentaires peu flatteurs. Mais lorsque j’ai découvert leurs œuvres , j’ai été séduit . Ils ont donné un visage aux dames de mes rêves , moi qui suit grand lecteur de fantasy . Regardez « Ophelia » ou « L’échec de Lancelot » et vous comprendrez . Les textes d’accompagnement permettent de mieux connaître le groupe et son évolution.
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Ils s’appelaient France, Normandie et Paris, Champollion, Lafayette et Liberté. Leurs noms ont symbolisé pendant tout le XXe siècle un art de vivre à la française dont ils furent les fastueux ambassadeurs. C’est à une traversée en première classe à bord de ces palaces flottants que nous convie Guillaume Morel. Dans ce marché particulièrement concurrentiel, rien ne semblait trop beau pour satisfaire une clientèle huppée particulièrement avide de confort et de nouveauté. Rivalisant d’opulence, ils déployèrent de fabuleux décors, glorifiant parfois les siècles passés : une Égypte rêvée pour le Champollion (1925), les fastes des temples khmers recréés dans la salle à manger du Félix Roussel (1931) ou encore l’atmosphère du palais crétois de Cnossos au sein de l’Aramis (1932). Parmi eux se détache la légendaire silhouette du Normandie : oeuvre d’art totale née à Saint-Nazaire, elle fit appel aux plus illustres créateurs du temps tels Lalique et Dunand et s’imposa comme le véritable manifeste de ce que l’on nomma le « style paquebot ». Très richement illustré et documenté grâce aux nombreuses archives de la Compagnie Générale Transatlantique et des Messageries Maritimes, cet ouvrage rend un bel hommage à ces Versailles des mers aujourd’hui disparus qui répandirent partout dans le monde, de port en port, une certaine idée de la France.
Par Olivier Paze-Mazzi, critique parue dans L'Objet d'Art 518, décembre 2015
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