Les lundis et mardis matin, Gabriel de Termignon recevait certains des plaignants dont la situation était la plus inextricable. Des blessés dont le handicap s'aggravait, nécessitant une révision rapide de leur taux d'invalidité ; des épouses qui avaient perdu leur mari quelques semaines après la fin des combats et auxquelles on refusait le statut de veuve de guerre ; des mutilés, victimes d'homonymie ou dont le livret militaire s'était égaré, et qui peinaient à faire reconnaître leur identité...