Il s’apprête à partir. La lenteur de ses gestes n’est pas seulement due à la fatigue. A la tristesse aussi.
L’ordinateur tarde à s’éteindre. Enfin, soupire-t-il. L’écran s’obscurcit. L’employé dispose soigneusement ses instruments de travail pour le lendemain : les stylos, l’encre, les cachets, les tampons, la gomme, te taille-crayon et le coupe-papier. Il l’astique. Le coupe-papier semble inoffensif. Sauf qu’il peut devenir une arme. L’employé aussi paraît inoffensif. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences.