C’est ainsi que tel humain, dont l’âme est géniale, aura les facultés très développés pour résoudre tel problème. L’Esprit deviendra obsesseur et ne lâchera plus sa proie, avant qu’il n’ait résolu ce problème, dont il aura accepté de s’occuper. Souvent cet humain se découragera, et lâchera ses travaux commencés; mais l’Esprit pourra revenir à la charge, ou essayer d’obséder d’autres humains, pour arriver à la solution du problème.
Du moment que j’ai admis que le corps humain contenait deux Êtres différents capables de penser, l’âme et l’Esprit, il est facile de comprendre que toute manœuvre tendant à annihiler l’âme, soit en la stupéfiant ou en l’endormant, permet d’autant mieux la séparation de ces deux Êtres, et à l’Esprit la liberté de manifester ses facultés directement.
J’ai commencé à les écrire dès le premier jour où je suis devenu médium, et je lis sur la couverture du cahier du mois de juillet 1906, que je publie : cahier commencé le 1160e jour de mon commerce avec les Esprits, et fini le 1194e jour, soit le 29 juillet.
Il y a donc aujourd’hui un peu plus de 1.200 jours que je suis entré en rapport avec les Esprits.
Néanmoins, si quelqu’un trouvait un mot meilleur, il serait heureux de l’adopter ; mais il ne pouvait employer les mots tels que : force psychique, force magnétique, force vitale ou force neurique, etc.,qui désignent la même force que la force biolique.
Lorsqu’un corps est biolisé, il ne pouvait guère dire un corps psychisé, ou magnétisé, ou neuriqué, ou vitalisé, parce que les mots en question ne s’adaptent pas à des terminaisons analogues à celles qu’on peut construire avec le mot électrique.
C’est ainsi qu’on dit : la biolisation d’un corps, comme on dit l’électrisation d’un corps ; etc. La neuriquisation d’un corps ou sa magnétisation ou psychisation, cela n’aurait guère marché. Or dans une étude complète d’une force, il faut pouvoir éviter les périphrases que M. de Tromelin aurait été obligé d’employer à chaque instant
La création
(suite du dialogue entre le Maître et le disciple) création sous la forme éthérée (suite)
A cette époque troublée des luttes entre les terres émergeant et les eaux refoulées, il faut admettre qu’il existait une faune et une flore de chauds marécages dont nous n’avons guère idée, que par quelques espèces géologiques gigantesques.
Lorsque les flores marines et terrestres eurent paru, tous les Êtres végétariens de petites et grandes dimensions purent apparaître. Pendant les époques des grands marécages, les grands et petits sauriens, les batraciens, etc., en un mot toute la faune des marais surgit. Il est probable que plus tard, des végétariens plus parfaits parurent. Il est certain que les carnassiers ne purent paraître que quand leur nourriture leur fut assurée. Et ainsi de suite jusqu'à l'homme.
Je consultai le docteur Papus, qui me répondit : « Ne cherchez plus d’autre cause à vos tracés, car ce sont les Esprits qui les opèrent.
« Vous avez ressuscité un genre antique de géomancie par un procédé nouveau. »
Je ne voulus rien en croire cependant, lorsqu’un jour, au bas d’un dessin que je venais d’achever, je lus assez nettement : Pacte entre tel Esprit et de Tromelin, par lequel il s’engage à leur jurer fidélité, etc... Je fus étonné, et comme cet écrit m’engageait à signer, je le fis par plaisanterie, et aussi, parce qu’en signant mon dessin, cela me faisait souscrire à ce pacte, et j’en fis la remarque à haute voix ; néanmoins j’apposai ma signature en riant.
Le Matérialisme a préparé merveilleusement le terrain, en balayant brutalement une foule de superstitions et de dogmes surannés. Il n’a été que la réaction forcée d’un état d’asservissement de l’esprit humain, par les ministres des cultes qui avaient abusé de leur autorité pour arrêter la marche du progrès.
M. de Tromelin a étudié les radiations qui émanent du corps des êtres vivants. Il a appelé cette force qui rayonne de toutes les parties du corps humain, la force biolique, pour des raisons qu’il expose dans son ouvrage, et qui sont basées sur la terminologie indispensable pour étudier une force nouvelle.