Peut-on dire qu’il s’agit d’une confrontation entre deux artistes ou plutôt d’un dialogue fictif qui relie leurs œuvres entre elles ?
C’est plutôt un hommage rendu à Picasso par Botero, à travers un dialogue imaginaire entre leurs œuvres. C’est aussi une invitation à découvrir l’œuvre de Botero sous un regard différent, grâce au prisme de l’œuvre de Picasso, qui suggère un grand nombre de sujets et de questionnements propres à tout l’art du XXe siècle.
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Il y a des raisons culturelles et d’autres plus proprement artistiques. La colonisation espagnole de la Colombie fait que les deux pays partagent, avec la langue, certaines références culturelles et iconographiques : c’est le cas de la corrida, par exemple, mais aussi du carnaval, des spectacles de rue et du monde du cirque.
D’autre part, les deux artistes se confrontent aux mêmes interrogations artistiques : qu’est-ce qu’est la figuration pour un artiste moderne, sinon une déformation de la réalité au gré de la subjectivité de chacun ? Comment garantir à son œuvre cette originalité ? Quel est le rôle de l’artiste face à l’histoire et aux drames collectifs, telles les guerres, les inégalités, voire la barbarie de certains pouvoirs politiques ?
Chaque artiste répond à ces questionnements de manière similaire ou différente, selon les cas.
Cécilia Braschi – Le Monde 23.11.2017
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Le musée Guggenheim de Bilbao vaut presque davantage pour son architecture que pour ses collections. Du coup, ce hors-série qui consacre presque la moitié de ses pages à cette architecture en fait un fidèle représentant.
Il y a quand même quelques tableaux extraordinaires dans ces collections, et surtout une série "Nine Discourses on Commodus" sanguinolente de Cy Tombly.
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Cette collection de hors-séries est toujours très bien faite, j'achète tous les numéros !
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