Les livres d’histoire d’une telle probité et d’une telle honnêteté intellectuelles sont rares. La première partie est constituée d’un rappel chronologique des faits, en remontant à la colonisation et à la politique de la France vis-à-vis du pays. Viennent ensuite les exposés des différents points de vue des historiens présentés dans leur contexte historique (date de parution, état d’accès aux archives…), analysés à la lumière de ce que l’on a appris depuis, des contradictions internes… Une fois de plus, force est de constater que le bourrage d crâne alimenté par l’idéologie de la gauche “intellectuelleˮ s’en est donné à cœur joie dans la malhonnêteté dont elle est coutumière. Querelles de chiffres… Les différentes “mémoiresˮ des acteurs : Français, pieds noirs, harkis, officiels algériens, OAS, appareil d’état français, partis politiques alimentent la réflexion du lecteur. Les années passant, un relatif consensus s’est établi et un regard à peu près débarrassé de l’idéologie en vogue. Notons au passage, le comportement criminel des belles âmes de gauche qui ont aidé le FLN à massacrer des Français, des Musulmans opposés à sa dictature, l’opposition interne, le GPRA, les Messalistes… L’histoire tant interne du FLN ne s’est appuyée que sur le crime. Notons également que les archives françaises se sont ouvertes, il n’en est pas de même de l’autre côté de la Méditerranée où le régime dictatorial des dictateurs s’opposent à toutes réflexion historiques, les historiens algériens doivent venir en France pour travailler, hormis les plumitifs de service. La mode est à la repentance et à la destruction des statues où l’on retrouve les mêmes !! L’Algérie, avec ses ressources pétrolières, naturelles, avec ses plaines, ses côtes aurait pu devenir une Californie. Sauf que jamais des potentats arabo-musulmans ne produisent autre chose que des dictatures. Il suffit d’étaler une carte pour le vérifier, à condition d’être intellectuellement honnête…
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