Messer, je pense que mon maître aura grand contentement de vous voir, car il ne parle de vous qu'en termes des plus élogieux et il vous porte visiblement la plus vive affection. A cette heure il se trouve dans un antre frais que Dieu en sa bonté a aménagé au flanc de la colline, au-dessus de la rivière. C'est dans la fraîcheur de ce lieu que messer Pétrarque aime à se réfugier pendant les heurs chaudes du jour pour y lire et y écrire dans la paix et la solitude.