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Citations de Guy Rachet (118)


- [...] Sache donc, innocente demoiselle, que le Créateur a ménagé dans le bas du ventre des filles un saint sanctuaire où se déroule le très saint mystère de la création, car c'est là que se forme l'enfant avant qu'il naisse au jour.
- Ceci, je le soupçonnais à la suite de mes lectures et de la vue du ventre arrondi que promènent parfois les dames que j'ai rencontrées en ville...
- Ce que tu sembles ignorer, c'est que, dans son infini prévoyance, le Créateur a façonné avec amour, en prenant modèle sur la rose, une porte charmante entre les cuisses des femmes, qui permet d'accéder dans le saint sanctuaire. Et il a voulu que cette porte charnue fût sensible au passage des visiteurs, de manière que les maîtresses de ces huis trouvassent le plus grand plaisir dans ces visites.
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page 143
[...] Une main grasse se posa sur son bras et la fit frissonner. Elle se tourna vers Hypathius qui caressait ses bracelets.
- De bien beaux bijoux, remarqua-t-il.
- Des cadeaux de mes amants, expliqua-t-elle d'un air détaché tout en retirant son bras.
- Ils sont bien généreux.
- Sans cela ils ne peuvent espérer devenir mes amants. Mais ce n'est là que peu de chose, à peine une entrée en matière.
- Il est vrai qu'aucun ne peut se targuer d'être le futur maître de l'empire.
L'arrivée de Théodoros évita à la jeune femme de répondre ... [...]
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- [...] Les baisers ne peuvent être échangés que dans l'intimité.
- Ah ! est-ce mal de donner un baiser ? Ma mère m'en donne pourtant devant nos gens.
- C'est fort différent. Le baiser des amants se donne sur la bouche.
- En quoi cela est-il différent ? La bouche et les joues sont si proches l'une des autres !
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Il la coucha sur le vêtement qu'il avait étalé dans l'herbe et entreprit de la couvrir de baisers et de caresses.
- Mon doux amant, ce que vous me faites là est bien merveilleux mais, de grâce, ne profitez pas de ma faiblesse pour me ravir ma virginité, soupira-t-elle - ayant décidément compris ce qu'on entendait par l'honneur, lequel allait, de fait, se nicher en de curieux endroits.
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- Et elles se sont mises ainsi nues devant le peintre ?
- Comment faire autrement ? Il n'y a rien là de blâmable, ma chérie. La pudeur ne réside pas dans le port d'un vêtement mais dans la réserve de l'attitude.
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- Il faudrait que je sois ou bien fort philosophe ou bien désespérée pour ne point redouter la mort. Ne pense pas qu'il ne me soit jamais arrivé de tourner mes méditations vers ce grand mystère. Or j'en reviens toujours à me dire ceci : ou il y a une vie après la mort ou il n'y en a pas. Dans ce dernier cas la mort n'est qu'une illusion, elle n'effraie en nous que la conscience du vivant parce qu'elle est la dissolution de cette conscience.
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- Les malheurs d'autrui [...] n'apportent que peu de réconfort à ceux qui se trouvent dans la détresse.
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- [...] Sachez, messieurs, que le démon rôde en tout lieu et que nombreux sont ceux qui ont avec lui passé un pacte et qui se cachent dans l'ombre. Il n'est pas une ville, pas un village où il n'ait fait des ravages et perverti les âmes. Il convient d'être vigilant car le diable est parmi nous et il peut tous nous entraîner sur ses pas et de là en enfer. [...] Un inquisiteur est comme un bon limier qui sans répit traque sa proie et que jamais rien ne lasse ni ne rebute, qui marche dans les voies de Dieu et agit pour la plus grande gloire du Seigneur et de notre Sainte Mère l'Eglise. Il ne connaît ni père ni mère, ni fils ni fille, ni pauvre ni riche, ni manant ni prince, il ne voit que les âmes, et le doigt du Seigneur lui découvre celles qui sont perverties ou possédées par le démon.
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Mon frère bien-aimé, tu le sais (...) la vie des villes n'est pas faite pour moi. J'aime ma liberté, voyager selon ma fantaisie ou mes caprices, me retirer dans cette solitude qui tant me convient lorsque m'en prend le désir, sans avoir de compte à en rendre à personne.
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Tel est le bon plaisir du pharaon qui élève les humbles et abaisse les grands.
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J'ai le sentiment de ne pas être de mon temps, de vivre en un monde sans beauté ni vertu qui n'est pas celui où j'aurais dû naître. (...)
Voici le jardin que j'ai conquis de mes mains sur les eaux de la rivière pour y installer le demeure des Muses...près de la source, de ce puits sans fond qui paraît s'enfoncer dans les entrailles de la montagne pour y chercher les flots clairs de la rivière divine (...) j'ai alors pris mon essor et me suis élevé vers ce que je prétends être le ciel de la littérature.
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Guy Rachet
Je sais bien qu’il y a des musulmans « voltairiens » comme nous l’apprend, par exemple, M. Léger, mais sont-ils encore musulmans ? D’ailleurs ils sont si peu nombreux qu’ils ne risquent pas de transformer l’islam […]
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Il avait bien dû se persuader que dans le monde des apparences, tout devait se réduire au paraître, surtout lorsqu'il s'agissait de la majesté royale, raison pour laquelle le rite tenait une si éminente place dans les institutions du royaume.
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Mon frère bien-aimé, tu le sais (...) la vie des villes n'est pas faite pour moi. J'aime ma liberté, voyager selon ma fantaisie ou mes caprices, me retirer dans cette solitude qui tant me convient lorsque m'en prend le désir, sans avoir de compte à en rendre à personne.
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Vous, hommes, dès que vous êtes sortis de l'enfance, vous ne pouvez pas voir une femme qui paraît belle sans aussitôt la désirer.
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-Alcée, fils d'Amphitryon, Apollon Loxias est venu me visiter pour t'informer de la volonté du maître des dieux et des hommes, le Zeus tonnant. Tu ne peux t'y soustraire, même le voudrais-tu. Tu te rendras dans l'opulente Mycènes riche en or où règne ton cousin Eurysthée. Tu devras lui faire soumission et il t'imposera douze travaux qu'aucun mortel n'est capable de réaliser. Ainsi, en croyant t'abaisser il t'assurera la gloire et l'immortalité. Et ces exploits tu les accompliras pour la gloire d'Héra aux yeux de génisse. C'est pourquoi, désormais, tu abandonneras ton nom d'Alcée pour prendre celui d'Héraclès, gloire d'Héra.
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"Le matin du 19 mai de cette fatale année 1348, je me trouvais à Parme lorsque je reçus une lettre de mon cher Ludovico qui m'annonçait que celle pour qui vivait mon âme, celle que j'aimais avec une passion et une constance sans précédent, avait été soustraite à la lumière par un jour d'avril, vingt et un an exactement après que je l'eusse rencontrée pour la première fois dans cette église Sainte-Claire. Son corps avait été enseveli dans le cimetière des frères mineurs le jour même de sa mort, à l'heure des vêpres."
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Pour moi, comme ma dame vit dans mon âme et non dans mon lit, elle est toujours en ma compagnie. (...)
-Et l'on voit bien que le sieur Pétrarque n'a pas l'ennui de supporter une épouse, sans quoi il n'imaginerait pas de l'emmener avec lui en tous lieux. Car il est visiblement plus facile de supporter un être imaginaire qu'on dote de toutes les qualités qu'une femme réelle qui ne peut qu'apporter des soucis quand ce n'est pas la honte de belles cornes.
-Sans doute, admit Pétrarque, mais reconnaissez, messire, que ces cornes, ce sont trop souvent les hommes, qui, méprisant les saintes lois de l'Eglise, les font porter à leurs épouses, sans qu'ils aient ensuite la moindre vergogne de se montrer jaloux et soupçonneux. Alors qu'ils devraient balayer devant leur porte avant d'aller voir comment est le palier du voisin ou celui de leur femme. (...)
Je vous salue bien bas, mes seigneurs.
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-Il m'apparaît qu'il existe un lieu où vous serez sans doute reçus avec courtoisie.
-Serait-ce un lieu où l'on pourra admirer vos beaux yeux?
-Et tout autant mon esprit si vous pensez que j'en ai.
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Je ne sais si je serai seul ou avec la maîtresse de mon cœur, compagne charmante de ma vie dans le monde d'en haut ; je ne sais si elle ira avant ou après moi ; je suis assuré que nous nous y suivrons à peu de distance et le vœu le plus cher de nos âmes que le temps n'a fait qu'unir plus complètement c'est de continuer de vivre comme les belles années de notre âge, dans cet amour unique et parmi les belles choses, dans ces jardins pleins de fleurs et de parfums, dans ce Bel Occident où est la demeure éternelle des âmes, parmi ceux que nous avons aimés et ces beaux fruits d'éternité qui sont la parure des grands vergers d'Osiris.
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