L'auteur, médecin, ancien chirurgien, plaide pour une aide numérique dans les domaines médicaux, pour un homme réparé mais non augmenté.
Il ne croit pas au dépassement de l'homme par l'intelligence artificielle (contredisant certains auteurs) car les robots, aussi rapides et efficaces soient-ils n'auront jamais la plasticité cérébrale de l'homme, sa capacité de mise à distance, de second degré, de création, sa capacité émotionnelle, d'adaptation à la nouveauté, de dépassement de soi. On veut le croire !
Il est favorable à l'homme réparé (c'est bien le moins pour un médecin) mais non augmenté et immortel, ceci revient comme un leitmotiv.
Cet homme augmenté perdrait en outre sa capacité de choix et donc sa responsabilité.
L'homo artificialis doit rester homo auxilium contrôlé par l'homme. Il pense impossible la création pure et simple d'un homme.
Il faut néanmoins s'adapter à la robotique qui est inévitable et la contrôler pour qu'elle reste au service de l'homme.
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