Il aime écouter, l'oreille collée sur leur peau, battre le cœur de ses amis. Il aime défaire lui-même les boutons de leur chemise et la passer au-dessus de leur tête. Quand il voit leur poitrine dénudée, il remercie le ciel.
Il aime réciter des poèmes dans la rue quand personne ne peut l'écouter. Il pense que le poème seul peut l'écouter, comme la peinture voit celui qui la regarde.
... la complexité est un bien public, l'intelligence partagée est une joie, il y a un désir et un plaisir des idées. (...) Chacun découvre en soi la force inaliénable de comprendre, celle qui permet de gagner sa liberté, de s'émanciper, parfois de résister. Elle revendique un humanisme contemporain et cosmopolite.