En composant le premier acte de Tristan, Wagner s’était abandonné à la fougue d’une espérance qui colorait tout son avenir. En composant le second, dans la solitude de Venise, il a soudain compris l’inanité de son ambition amoureuse. Alors, il en épuise les transes dans sa musique. Son cœur a entièrement coulé dans son piano.