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Critiques de Gwendal Lemercier (106)
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Ils ont fait l'Histoire, tome 3 : Charlemagne

Le roi Pépin vient de mourir et laisse derrière lui sa femme Bertrade, ses deux fils Charles et Carloman et le grand royaume franc qui sera partagé entre les deux héritiers. Les deux capitales (Soissons et Noyon) sont proches pour inciter à une cohésion entre les deux frères mais déjà des tensions se révèlent : le partage ne serait pas égal. A la mort de son frère, Charles se retrouve à lutter contre les Lombards (la belle famille de son frère - Italie - territoire ensuite gouverné par son fils Pépin ... original!) afin de réunir le royaume franc et reçoit l'aide du pape (un peu marchandée quand même!)

De bataille en bataille, Charles étend son royaume (un morceau d'Espagne, la Saxe, la Bavière ... bref un territoire bien au delà des frontières françaises actuelles). Il lance une grande réforme de l'administration (moins de corruption et le latin comme langue de communication) et vise à éduquer son peuple.

Soutenant le pape Léon III, doté d'une influence gigantesque, il est finalement couronné empereur en l'an 800 (ah une date facile à retenir!)

Un personnage haut en couleur dont il faut souligner les traces dans l'histoire. Une BD instructive même si on y trouve une pléthore de personnages secondaires.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 3 : Charlemagne

L'histoire de Charlemagne revue par des historiens universitaires en BD, bonne idée. ici on part de la jeunesse de Charles et Carloman dans les années 760 jusqu'au sacre impérial en 800, en passant par Roncevaux (battus par les basques et non les sarrasins).

C'est plutôt didactique et bien fait.

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Ils ont fait l'Histoire, tome 3 : Charlemagne



coup de foudre pour la collection co-éditée par Glénat-Fayard, Ils ont fait l’Histoire.



On est littéralement séduit par la bonne qualité des références historiques de ces différents ouvrages.



Une fois de plus, la BD contribue de manière attractive et intelligente à révéler à un large public des faits parfois enfouis dans les oubliettes de l’Histoire officielle. Les différents scénaristes associent une très bonne connaissance du sujet à une narration plutôt classique mais au découpage et à la mise en images efficaces et attrayantes.



Outre la qualité du scénario qui propose derrière l’aventure pure et dure une réflexion intéressante sur les sens de l’Histoire, les séries bénéficient aussi de l’excellent travail des dessinateurs. Leur graphisme puise à la fois dans le classicisme et la modernité, avec une forme de rigueur indispensable dans des récits aussi précis historiquement. Sens du détail et lisibilité sont les forces d’un style qui ne sacrifie rien à la lisibilité et s’appuie souvent sur la plongée et la contre-plongée pour retranscrire graphiquement les émotions contradictoires des protagonistes.



Les dessins sont de pures merveilles. BRAVO !



Autant vous dire qu’en tant que professeur, j’ai plein d’idées d’exploitations ! Ces albums sont de vraies mines de trésors !







Des collections à découvrir, à lire en famille, à offrir !

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Ils ont fait l'Histoire, tome 3 : Charlemagne

Le 3ème tome de la série « Ils ont fait l’Histoire », chez Glénat, est consacré à Charlemagne. Comme à chaque fois au scénariste et dessinateur, un historien figure parmi les auteurs, afin d’ajouter une caution d’authenticité aux faits exposés.

Comme pour les 2 premiers tomes, retracer la vie d’un grand tome dans un one-shot impose des choix. Ici, pas de jeunesse, pas de mariage ou de naissance de ses enfants (bien que Wikipédia vous dira qu’il a été marié 5 fois (sans parler des concubines), et qu’il a eu 17 enfants), pas de conflit avec son frère (réglé en 2 cases), et rien sur les 14 ans de règne qui suive son sacre impérial. Par contre, la part belle va aux conquêtes ou campagnes. C’est qu’il est un peu dur à suivre le Charles. S’il passe la majorité de son temps en Saxe (sa capitale sera à Aix-la-Chapelle (attention le nom est trompeur : c’est en Allemagne !)), on le retrouve tantôt en Lombardie, ou en Espagne, ou en Bavière ou à Rome puis de nouveau en Saxe. Et c’est pour limiter les rebellions nombreuses dans son royaume aussi étendu, qu’il décide, sous l’influence d’Alcuin, de favoriser l’enseignement pour faire rayonner son royaume.

Très lié au pape Adrien, c’est pourtant le pape Léon III qui va le nommer empereur, afin de bénéficier de sa protection (jolie manœuvre politique du Charles).

Cette BD se révèle bien intéressante et riche d’enseignements, comme les autres tomes de la série (Vercingétorix et Philippe le Bel). On ne s’ennuie pas un instant à sa lecture. Un petit problème (un pépin donc) : Son fils Pépin déclaré illégitime est envoyé dans un monastère suite à sa trahison. Mais Pépin, roi d’Italie remporte des victoires pour le camp de Charlemagne. Cela laisse planer un doute durant la lecture, tant les 2 Pépins se ressemblent dans la BD, jusqu’à ce qu’on se renseigne et qu’on apprenne que Charles a eu 2 fils nommés Pépin (je me demande même si le dessinateur connaissait ce point).

Comme pour les autres albums de la série, la BD se clôt par des explications et compléments historiques, ici par Geneviève Bührer-Thierry, un making of, une chronologie et des références bibliographiques. Très instructif.

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Ils ont fait l'Histoire, tome 3 : Charlemagne

Le Moyen-Âge n'est pas la période que je préfère et celle que je connais le mieux mais je suis curieux d'en apprendre un peu plus, notamment de personnages aussi légendaires que Charlemagne.

Cette collection de « ils ont fait l'histoire » voit ses auteurs faire preuve d'une rigueur historique importante, parfois au risque d'un récit moins passionnant car moins romancé.

C'est le cas ici où je trouve que le récit est un peu trop haché et passe rapidement certains événements (notamment les batailles et oubliant la fin du règne de Charlemagne comme Empereur). Mais les raisons de cet état de fait sont expliquées par les auteurs en fin d'album où les choix sont faits pour avoir une certaine rigueur et une certaine continuité dans le déroulé des événements historiques.

Pour les prochains albums dont l'histoire m'est moins connue, je pense lire en premier le dossier final - très bien réalisé - qui permet de bien mieux comprendre le récit dessiné.

C'est en tout cas une très belle, et importante, collection sur l'histoire qui fait dire que : même une bande dessinée peut être un réel ouvrage de connaissances sur l'histoire.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 3 : Charlemagne

Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l’histoire », collection de bandes dessinées qui prend la forme de biographies historiques présentant une dimension pédagogique car à destination du grand public, et qui espèrent vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré au père de l’Europe à la barbe fleurie : Charlemagne !



Le duo formé par Clotilde Bruneau et Vincent Delmas nous raconte la vie du célèbre Carolus Magnus, Charles Ier dit « le Grand », de son accession a titre de roi le 9 octobre 768 à son accession au titre d’empereur le 25 décembre 800.

Beaucoup de sujet sont abordés : les mauvaise relations avec son frère Carloman trop tôt disparu, les tentatives d’usurpation, les rébellions des vassaux félons, les relations avec la papauté, l’affaire d’Espagne et le désastre de Roncevaux, la longue guerre avec les Saxons, son souci pour l’administration, l’éducation et la religion qui vont amener la renaissance culturelle carolingienne… On ne peut pas s’ennuyer un instant, les auteurs ayant évité bon nombre des écueils du one-shot (mis à part les confusions possibles entre les différents Pépin ^^).



Les dessins de Gwendal Lemercier, qui décidément s’améliorent d’œuvres en œuvres, sont ici plutôt mainstream au vu de ce qui se fait actuellement, mais sont plutôt agréables à regarder. Peu de prise de risque dans les cadrages et les mises en scène, mais cela reste néanmoins de bout en bout du boulot plutôt bien fait. Les couleurs de Pierluigi Casolino sont peut-être un peu ternes, mais au vu du sujet consacré au Haut Moyen-Âge ce n’est pas vraiment un souci.



Pour ne rien gâcher, l'historienne Geneviève Bührer-Thierry, bonne connaisseuse du sujet qui est passé par l’ENS Saint-Cloud, supervise le tout et nous livre un dossier et un making-off très intéressants autant pour le grand public que pour l’amateur d’histoire.

Mais au final, je suis un peu resté sur ma faim… Il faut dire que depuis que j’ai lu "Les Carolingiens : une famille qui fit l'Europe" de Pierre Riché je suis exigeant sur le sujet… (un ouvrage passionnant, bien écrit, bien construit et si bien raconté qu’il pourrait facilement nourrir un paquet de bons romans historiques sur le sujet).
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Ils ont fait l'Histoire, tome 3 : Charlemagne

Ce tome est le second que je lis de cette série très intéressante consacrées aux grandes personnalités de l'histoire.

J'ai bien aimé, c'était intéressant et plutôt bien construit mais, comme pour César, la personnalité et la vie de Charles le Grand sont, à mon sens, trop complexes pour se contenter d'une BD de 60 pages.

Bon, l'essentiel est cité et la plupart des grands sujets sont évoqués. C'est pédagogique et, rien que pour cela, c'est tout à fait honorable même si ça manque de profondeur.

De plus, les auteurs passent sous silence certaines images d'Epinal aussi élimées que peu crédibles et c'est tant mieux.

A nouveau, je suis séduite par le petit dossier historique et le petit making of de la fin qui donnent une plus value supplémentaire à cette BD.

Côté dessin, c'est efficace mais sans réelle personnalité.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 3 : Charlemagne

J'ai découvert récemment cette collection, et j'ai trouvé les ouvrages très intéressants. Dans cette bande dessinée, on découvre le personnage de Charlemagne. Le récit est intéressant, précis et pas du tout ennuyeux. Je l'ai bien apprécié.
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Le Crépuscule des Dieux, tome 0 : La malédictio..

Une superbe introduction au monde des Niebelung. Le script respecte l'oeuvre d'origine tout en apportant un rythme contemporain.

Les personnages sont montrées dans toute leur ambiguité et leur richesse, laissant de nombreux doutes qui pourront trouver leur réponse dans les volumes postérieurs.

Une belle collaboration entre Istin et Lemercier qui déploie un graphisme à la fois précis et nuancé. Un opus à mettre entre toutes les mains et qui est une des meilleures voies d'accès aux légendes et textes qui sont liés à l'Anneau.
Lien : http://flolunaire.blogspot.f..
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Le Crépuscule des Dieux, tome 0 : La malédictio..

J'avoue que je me suis laissée tentée par cette série sur les conseils de mon mari. Celui-ci m' en effet dit que celle-ci traitant de mythologie germanique, cela pourrait bien me plaire et il est vrai que j'ai bien fait de l'écouter.



On retrouve ici de royaume des Nibelungen qui vivent dans un monde souterrain et qui va avoir pour nouveau roi Albéric et Wotan (plus connu sous le nom d'Odin), le roi du domaine d'Asgarot et le père de tous les dieux.



L'histoire débute lorsque le nibelung Albéric décide de transgresser les règles qui étaient imposées à son peuple - mode de vie plus inspiré par la crainte de l'inconnu que d'une véritable interdiction - en décidant de s'aventurer hors de son domaine et de fouler la terre des hommes. C'est sur cette dernière qu'il va découvrir et dérober aux gardiennes l'or céleste et décider d'en forger un anneau. C'est de là que part cette histoire qui nous entraîne dans des univers inconnus car cet anneau va être l'objet de bien des discordes entre les différents peuples.



Un graphisme magnifique, bien que très sombre (mais c'est l'histoire qui veut cela), une intrigue bien amorcée et qui m'a donnée envie de lire les tomes suivants !
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Le Crépuscule des Dieux, tome 0 : La malédictio..

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série complète est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=35262

J'ai mis la note de : 20/20



Mon avis sur la série complète : Le Crépuscule des Dieux est une série de 10 tomes, allant du tome 0 au tome 9. Les neufs derniers sont écrits par Nicolas Jarry, et dessinés par Djief alors que le tome 0 est écrit par l’incroyable Jean-Luc Istin, directeur de la collection Soleil Celtic et dessiné par Gwendal Lemercier. Le tome 0 a été publié alors que la série avait déjà commencé. Il est préférable de le lire avant les tomes suivants même si l’histoire se comprend bien sans. De plus, les évènements qui se produisent dans le tome 0 sont résumés dans les premiers tomes de la série. Il reste un vrai plus pour les fans et non une nécessité absolue.



Un Beau Livre (roman dessiné grand format) est également sorti aux mêmes éditions, ainsi qu’un roman écrit par Nicolas Jarry. La lecture des BDs reste un incontournable tant les dessins sont magnifiques et le scénario captivant.



Le Crépuscule des Dieux raconte, entre autre chose, une histoire bien connue des amoureux de la mythologie nordique : celle de Siegfried et Brunhilde, la walkyrie. Cette histoire tragique aurait même inspiré Tolkien pour ses différentes œuvres, étant donné que ces poèmes héroïques et différentes ballades nordiques mettent en scène un anneau maudit, l’anneau des Nibelungen. Un opéra a été également créé en l’honneur de ce couple hors du commun, par Richard Wagner.



L’auteur Nicolas Jarry a choisi de reprendre certains points forts de l’histoire et d’en romancer d’autres, selon son point de vue. Sa version est intéressante et bien tournée. En plus de l’histoire d’amour, on suit également les péripéties des dieux nordiques, leurs doutes, leurs voyages et leurs guerres, et l’on vit aux côtés des différents peuples, comme les vikings, les burgondes, les romains d’Occident et d’Orient. Cela apporte des sous-intrigues aussi prenantes, des références à d’autres passages de l’Edda*, qui parleront davantage à des lecteurs déjà renseignés mais qui restent plaisants pour les autres, et des références historiques sur la montée de la chrétienté et la chute de l’Empire romain.



La série est découpée en deux cycles : l’histoire de Siegfried et Brunhilde est détaillée dans le premier cycle (du tome 0 au tome 6) et la suite des BDs s’intéresse à l’après Ragnarök, le cataclysme qui a ébranlé les 9 mondes portés par l’arbre pilier Yggdrasil. Nicolas Jarry a su nous donner une histoire bien plus riche que la seule histoire d’amour. Effectivement, celle-ci est largement englobée par le thème de la décadence d’Odin et ses conséquences. Ces BDs sont une réflexion sur l’appât du gain, l’attrait du pouvoir et l’égoïsme.



Les personnages du premier cycle sont charismatiques. Brunhilde est une vraie déesse guerrière qui n’hésite pas quand elle doit choisir ceux qui méritent ou non d’aller au Walhalla. Son caractère est celui d’une femme forte mais aussi celui d’une enfant blessée. Ses souffrances et ses doutes deviennent rapidement les nôtres. Siegfried est moins attachant. Il est un combattant acharné, un héros vengeur et facilement manipulé. Il a bon cœur et est prêt à donner sa vie pour les autres et ceux qu’ils considèrent bons.



Les dieux sont bien représentés dans ce cycle et on peut en voir nombre d’entre eux. On hurle au combat avec Donner (Thor) et Tyr, on rugit de haine aux côtés de Fricka qui ne supporte plus les innombrables adultères de Wotan (Odin), on rit de la facilité que possède Loge (Loki) pour évincer ses semblables, on est enchanté par Idunn, la seule à pouvoir cueillir les pommes donnant la jeunesse éternelle**, on est charmé par Baldur et ses poèmes, on est effrayé par l’apparence étrange de Hell, gardienne des Enfers et on compatit au malheur de Njord, le dieu des Vanes, ennemis de la famille des Ases dirigée par Odin.



Le cycle suivant nous plonge davantage dans l’Histoire. Un des personnages principaux fait en effet parti de l’Empire roman d’Orient (du côté de Byzance). Les questions d’ordre religieux et politique sont bien plus souvent abordées dans ces tomes que dans les précédents. Le côté mystique de la mythologie nordique reste tout de même présent avec la présence notamment des Nornes, ces femmes qui peuvent influer sur la destinée, avec le rôle des derniers descendants d’Odin qui auront un rôle essentiel à jouer dans la reconstruction du monde et avec la compagnie de nombreux elfes, créatures magiques et autres monstres divins toujours en vie.



Ces BDs sont une ode à la mythologie nordique. Le lecteur y apprendra beaucoup sur le Ragnarök, le panthéon divin et les 9 mondes. Il pourra s’émerveiller devant les dessins et les traits de crayons magiques de Djief qui nous offre un visuel saisissant qui embellit les mots de Nicolas Jarry, toujours aussi poétique et juste dans ses descriptions idéologiques, philosophiques et mystiques.



La complexité de l’histoire est telle qu’on ne s’ennuie pas. Les nombreux personnages ont tous leur importance même si cela ne se voit pas de suite. L’auteur laisse la même place à chacun de sorte que dans un même tome, le lecteur voyage beaucoup, changeant de monde et de couleurs d’une page à l’autre. Ces contrastes forts donnent une force insoupçonnée au récit, aux dessins et à la série toute entière. Le Crépuscule des Dieux est un incontournable de la collection Soleil Celtic, catégorie Légendes nordiques.



* Récits de mythologie nordique



** Les dieux nordiques ne sont pas immortels
Lien : http://www.lavisqteam.fr/?p=..
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Le Crépuscule des Dieux, tome 0 : La malédictio..

Excellente introduction de la série du crépuscule des Dieux. Rien à redire, ça se lit d'une traite avec beaucoup de plaisir. Grâce à ce Tome 0, on comprend beaucoup mieux le 1er Tome. Dessins splendides et scénario irréprochable.
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Le Crépuscule des Dieux, tome 0 : La malédictio..

Je suis un peu perplexe car j'ai trouvé ce "tome 0" beaucoup trop rapide. Tout y semble ad hoc ou grotesque. J'ai eu la désagréable impression que la fantasy desservait la mythologie ; que la recherche du sensationnel entamait l'intérêt poétique des récits fondateurs.

Voilà pour la forme (je dirai en passant que les dessins sont souvent bien jolis, mais assez inégaux). Quand au fond, je ne connais pas parfaitement , si tant est que ce soit envisageable, les nuances et subtilités à l'origine du mythe, mais j'ai touvé que l'ambiance véhiculée par la BD était assez bonne.

Après tout, peut-être faut-il commencer par le tome 1 plutôt que par le 0...
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Le Crépuscule des Dieux, tome 0 : La malédictio..

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Légendes, tome 1 : Dessiner dans les musées

Un sens hors norme de l'amitié transpire dans ce livre d'une légèreté vivifiante. Un album qui lie académisme, élégance et chaleur humaine résume parfaitement l'art de Guibert. Un exercice plaisant qui donne l'occasion de se confronter à des pièces de musée et à les découvrir ici en 2D. Une manière de se réapproprier l'art sans le corrompre. Certes, il s'agit d'une transposition, mais tellement brillante !
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Légendes, tome 1 : Dessiner dans les musées

Je remercie les Éditions Dupuis pour l’envoi de cette lecture. Emmanuel Guibert a reçu une belle occasion de montrer ses croquis. En effet ce dernier aime apprécier les œuvres d’art qu’il observe en les reprenant à travers des petits croquis.



Nous y retrouvons diverses reprises, comme celle de Putti de Raphaël ou bien même Felipe IV de Velasquez. Emmanuel va réinterpréter ses œuvres à sa façon. C’est pour lui une manière de voir l’art. On y retrouve pour chacune d’entre elles, une petite légende, annotation, d’où le titre de l’œuvre.



J’ai apprécié de découvrir ces dessins. Comme je vous l’avais exprimé précédemment avec Tati par Merveille, je vous ai révélé ma passion pour l’art. Déjà plus petite, je faisais des pieds et des mains pour qu’on m’emmène dans des musées ou des expositions exclusives. Du coup, j’ai apprécié de découvrir ce nouveau beau-livre de chez Dupuis.



En bref, pour tout amateur d’art, c’est un beau-livre qui vous fera plaisir. C’est également un beau cadeau pour un amateur d’art en règle générale
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Les arcanes d'Alya, tome 1 : La chasseresse..

BD découverte lors d'un achat multiple.



Elle m'avait séduite grâce à son graphisme, beaucoup de détails et très beau. Mais j'en attendais peut-être trop de cette BD.



Le résumé donne l'eau à la bouche mais semble plus correspondre à la série complète qu'à ce tome en particulier. L'histoire est assez confuse et mélange plusieurs visions : plusieurs passés à des époques différentes et le présent où nous rencontrons Brynn, notre personnage principal. Elle appartient à la communauté d'Avalon et jusqu'à ses 15 ans, elle vit en harmonie avec sa sœur jumelle Aileen. Ensuite, elles sont séparées pour suivre chacune sa formation, l'une sera Seelie (guérisseuse, magicienne) et l'autre, Anseelie (guerrière). Après une longue guerre, Brynn rentre au pays et trouve sa sœur morte. Elle va tout faire pour se venger et surtout, récupérer l'âme de sa sœur à Alya. Cette BD est un tome d'introduction car tous ces éléments sont un peu donnés pêle-mêle et on ne comprend pas toutes les implications liées à Alya.



Les graphismes sont superbes, le dessinateur a vraiment beaucoup d'imagination pour créer tous ces décors et monstres en tous genres. Par contre, les combats sont loin d'être clairs, j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois pour certains. Autre chose, le lettrage ne facilite pas la lecture ainsi que certaines lettrines un brin illisible. Le passage passé/présent n'est pas toujours facile à voir et encore moins à comprendre quand on change de personnage principal. Dommage donc car cette BD avait vraiment tout pour me plaire.



Comme vous l'aurez compris, cette découverte n'est pas une réussite pour plusieurs raisons et principalement à cause de l'histoire un peu trop bric-à-brac. J'aime les histoires complexes mais pas quand cela mélange des éléments incongrus à l'histoire principale. Et au vu du résumé, l'histoire aurait dû être construite différemment pour mieux guider le lecteur car là, c'est très fouillis et je m'y suis perdue. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à cette BD dans son ensemble. Je vous conseille néanmoins de la découvrir pour vous en faire votre propre idée. Pour ma part, je ne pense pas me procurer la suite pour en connaître la fin...



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Les arcanes d'Alya, tome 1 : La chasseresse..

Ce premier tome de la série signée François Dubois et Gwendal Lemercier nous introduit à la difficile quête que ...
Lien : http://autrecotedumiroir.net..
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Les arcanes d'Alya, tome 1 : La chasseresse..

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série complète est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=42678

J'ai mis la note de : 18/20



Mon avis sur la série complète : Les arcanes d’Alya est un diptyque de fantaisie qui rappelle certains classiques BDs ou romans du genre. L’histoire est épique, pleine de péripéties et l’héroïne est charismatique. Il ne faut cependant pas lire ce récit trop jeune. La fin pourrait paraître décevante si on ne comprend pas tout le côté philosophique qui se cache derrière. La bande-dessinée fait réfléchir et questionne sur de vastes sujets, comme la fin de la vie, ce qui se cache après, le renouveau, les souvenirs et les liens d’amour et d’amitié qui transcendent chaque être. Pris comme dans un piège, on ne sait si on doit haïr l’auteur ou l’admirer pour l’aventure cruelle qu’il nous a livrée.



Avec Les arcanes d’Alya, on voyage dans un univers qui nous parle et que l’on a l’étrange sensation de connaître, car il reprend les codes d’univers célèbres tels que Le seigneur des anneaux (une des cités représentées sur une des deux planches de la critique rappelle la ville elfique majestueuse qu’est Fondcombe, par exemple) ou Le trône de fer, notamment pour ses conflits politiques et religieux ou l’évolution de certains personnages. Pour les connaisseurs, l’auteur y a aussi inséré des clins d’œil aux mythologies celte et nordique. Il est agréable de côtoyer toutes ces inspirations étant donné qu’elles s’intègrent parfaitement sans que cela perturbe.



Les arcanes d’Alya apportent néanmoins une grande part de nouveautés, notamment grâce aux préceptes d’Alya, une déesse au passé trouble, marquée par le sang et la mort. Celle-ci a une maîtresse et il n’est pas possible de lui échapper quand la déesse nous a choisis pour disparaître. Alya décide de qui mourra et de qui pénétrera alors dans son hall gigantesque. Cette idée rappelle celle du Valhalla, qui est, dans la mythologie nordique, le lieu où les valeureux guerriers défunts sont amenés, même si les objectifs sont complètement différents pour la divinité de la bande-dessinée. Ceux-ci sont d’ailleurs plutôt inattendus et originaux, et amènent des pistes de réflexion sur des questions philosophiques intemporelles.



Telles les walkyries, Alya a ses messagers qui se divisent en plusieurs catégories. Dans ce récit, nous suivons une chasseresse du nom de Brynn, torturée par la disparition de sa sœur tant aimée, et qu’elle veut retrouver par tous les moyens possibles, avant qu’Alya ne mette la main dessus. Brynn sera aidée par d’étranges créatures qui lui feront confiance et qui n’hésiteront pas à se sacrifier pour elle. La chasseresse a un caractère complexe que l’on découvre au fil des pages. Sa mission morbide, aux ordres de la souveraine de la mort l’a profondément changée, mais pourtant, elle n’a pas oublié son passé et qui elle était avant de devenir une entité crainte par tous. Brynn a du caractère et sait ce qu’elle veut. Imperturbable en combat, elle est féroce, agile et calculatrice. On aime la suivre dans sa quête et on s’attache à son histoire.



L’univers est complexe et les deux tomes n’ont malheureusement pas le temps de nous montrer toutes les richesses qu’il contient. La quête de Brynn est mise en avant et l’histoire se lit trop vite. Le lecteur essaie de grappiller ici et là des informations, bien que cela l’amène finalement à se poser plein de questions. Quelle est cette machine étrange ? Qu’est-ce que la guilde des Ombres ? Que veut vraiment Alya ? Les quelques passages citant les arcanes d’Alya, des livres divins célèbres de l’univers, énoncent des vérités et des préceptes qui ne sont pas toujours simple à comprendre à la première lecture. Ils sont très bien écrits et chaque mot a son importance. Les interrogations s’enchaînent sans que cela soit en fait frustrant. La fin inattendue apporte des réponses à nombre d’entre elles, tout en en laissant d’autres en suspens, gardant une part de mystère et laissant libre cours à l’imagination du lecteur.



Le passé de Brynn et de sa sœur nous sont présentés dans de nombreux flash-backs. Ce processus pourrait sembler pénible, mais il n’en est rien. Ces moments sont bien introduits dans le récit car ils sont des souvenirs que l’on fait involontairement remonter à notre héroïne. La souffrance qu’elle doit supporter à leur ressassement est palpable et apportent un suspense captivant tant on veut savoir ce qui se passera ensuite.



Les dessins sont sublimes, surtout lorsqu’ils présentent des paysages ou des cités magiques. Les traits ne sont pas toujours précis, sans que cela gêne. Les couleurs sont bien choisies et définissent une ambiance bien particulière. On distingue ainsi aisément les instants où Brynn est le personnage central, de ceux où sa sœur l’est, ou des instants flash-backs.



La relation entre Brynn et sa sœur se ressent dans toutes les pages des deux tomes et nous transportent dans un univers profond et envoûtant. Malgré ce que l’on pourrait croire, Alya n’est pas la méchante de l’histoire, car il n’y en a pas vraiment. L’intrigue est bien construite, avec rythme, et on ne s’ennuie pas une seconde.



L’univers de Les arcanes d’Alya aurait mérité une suite et que l’on s’y intéresse davantage.
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Les arcanes d'Alya, tome 1 : La chasseresse..

Brynn, la chasseresse écarlate est de retour après maint tourments et doit venger sa soeur. Le postulat de départ était sympa mais la typographie illisible et les illustrations brouillonnes ont vite rendu cette lecture laborieuse. Dans ce dyptique largement et librement inspiré de la légende Arthurienne, l'île d'Avalon n'est pas cachée par la brume, mais flotte dans les airs. Seelie et Anseelie, fées  défensives et fées guerrières se partagent sa protection. Jusqu'au jour où Alya, la dame mort, détruit l'île pour découvrir les secrets du peuple d'Avalon. Ce sont d'ailleurs ses chroniques qui nous apprennent l'histoire de l'Elendir.

Passé et présent se mêlent assez confusément et le scénario reste d'une platitude ennuyeuse. Une publication de chez les éditions Soleil vite lue et vite oubliée. Je ne lirai pas la suite.
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