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Critiques de Gwendal Lemercier (106)
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Les arcanes d'Alya, tome 1 : La chasseresse..

Ce premier tome de la série signée François Dubois et Gwendal Lemercier nous introduit à la difficile quête que ...
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Les arcanes d'Alya, tome 2 : Ames soeurs

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série complète est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=42678

J'ai mis la note de : 18/20



Mon avis sur la série complète : Les arcanes d’Alya est un diptyque de fantaisie qui rappelle certains classiques BDs ou romans du genre. L’histoire est épique, pleine de péripéties et l’héroïne est charismatique. Il ne faut cependant pas lire ce récit trop jeune. La fin pourrait paraître décevante si on ne comprend pas tout le côté philosophique qui se cache derrière. La bande-dessinée fait réfléchir et questionne sur de vastes sujets, comme la fin de la vie, ce qui se cache après, le renouveau, les souvenirs et les liens d’amour et d’amitié qui transcendent chaque être. Pris comme dans un piège, on ne sait si on doit haïr l’auteur ou l’admirer pour l’aventure cruelle qu’il nous a livrée.



Avec Les arcanes d’Alya, on voyage dans un univers qui nous parle et que l’on a l’étrange sensation de connaître, car il reprend les codes d’univers célèbres tels que Le seigneur des anneaux (une des cités représentées sur une des deux planches de la critique rappelle la ville elfique majestueuse qu’est Fondcombe, par exemple) ou Le trône de fer, notamment pour ses conflits politiques et religieux ou l’évolution de certains personnages. Pour les connaisseurs, l’auteur y a aussi inséré des clins d’œil aux mythologies celte et nordique. Il est agréable de côtoyer toutes ces inspirations étant donné qu’elles s’intègrent parfaitement sans que cela perturbe.



Les arcanes d’Alya apportent néanmoins une grande part de nouveautés, notamment grâce aux préceptes d’Alya, une déesse au passé trouble, marquée par le sang et la mort. Celle-ci a une maîtresse et il n’est pas possible de lui échapper quand la déesse nous a choisis pour disparaître. Alya décide de qui mourra et de qui pénétrera alors dans son hall gigantesque. Cette idée rappelle celle du Valhalla, qui est, dans la mythologie nordique, le lieu où les valeureux guerriers défunts sont amenés, même si les objectifs sont complètement différents pour la divinité de la bande-dessinée. Ceux-ci sont d’ailleurs plutôt inattendus et originaux, et amènent des pistes de réflexion sur des questions philosophiques intemporelles.



Telles les walkyries, Alya a ses messagers qui se divisent en plusieurs catégories. Dans ce récit, nous suivons une chasseresse du nom de Brynn, torturée par la disparition de sa sœur tant aimée, et qu’elle veut retrouver par tous les moyens possibles, avant qu’Alya ne mette la main dessus. Brynn sera aidée par d’étranges créatures qui lui feront confiance et qui n’hésiteront pas à se sacrifier pour elle. La chasseresse a un caractère complexe que l’on découvre au fil des pages. Sa mission morbide, aux ordres de la souveraine de la mort l’a profondément changée, mais pourtant, elle n’a pas oublié son passé et qui elle était avant de devenir une entité crainte par tous. Brynn a du caractère et sait ce qu’elle veut. Imperturbable en combat, elle est féroce, agile et calculatrice. On aime la suivre dans sa quête et on s’attache à son histoire.



L’univers est complexe et les deux tomes n’ont malheureusement pas le temps de nous montrer toutes les richesses qu’il contient. La quête de Brynn est mise en avant et l’histoire se lit trop vite. Le lecteur essaie de grappiller ici et là des informations, bien que cela l’amène finalement à se poser plein de questions. Quelle est cette machine étrange ? Qu’est-ce que la guilde des Ombres ? Que veut vraiment Alya ? Les quelques passages citant les arcanes d’Alya, des livres divins célèbres de l’univers, énoncent des vérités et des préceptes qui ne sont pas toujours simple à comprendre à la première lecture. Ils sont très bien écrits et chaque mot a son importance. Les interrogations s’enchaînent sans que cela soit en fait frustrant. La fin inattendue apporte des réponses à nombre d’entre elles, tout en en laissant d’autres en suspens, gardant une part de mystère et laissant libre cours à l’imagination du lecteur.



Le passé de Brynn et de sa sœur nous sont présentés dans de nombreux flash-backs. Ce processus pourrait sembler pénible, mais il n’en est rien. Ces moments sont bien introduits dans le récit car ils sont des souvenirs que l’on fait involontairement remonter à notre héroïne. La souffrance qu’elle doit supporter à leur ressassement est palpable et apportent un suspense captivant tant on veut savoir ce qui se passera ensuite.



Les dessins sont sublimes, surtout lorsqu’ils présentent des paysages ou des cités magiques. Les traits ne sont pas toujours précis, sans que cela gêne. Les couleurs sont bien choisies et définissent une ambiance bien particulière. On distingue ainsi aisément les instants où Brynn est le personnage central, de ceux où sa sœur l’est, ou des instants flash-backs.



La relation entre Brynn et sa sœur se ressent dans toutes les pages des deux tomes et nous transportent dans un univers profond et envoûtant. Malgré ce que l’on pourrait croire, Alya n’est pas la méchante de l’histoire, car il n’y en a pas vraiment. L’intrigue est bien construite, avec rythme, et on ne s’ennuie pas une seconde.



L’univers de Les arcanes d’Alya aurait mérité une suite et que l’on s’y intéresse davantage.
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Les arcanes d'Alya, tome 2 : Ames soeurs

J’avais raison sur un point : on comprend beaucoup mieux l’histoire après avoir lu ce deuxième tome, au fait ...
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Les grands personnages de l'histoire en BD ..

Comme pour le volume consacré à Vercingétorix, j’ai tout de suite accroché au style graphique de cette bande dessinée. Là encore le travail fait à partir des faits historiques et le parti pris de se concentrer sur les événements marquants de la vie de Charlemagne sont un vrai régal. Ici, il y a plus de matière pour donner vie à ce grand personnage. On voit l’importance que la religion avait à cette époque dans la vie des gens et surtout de ce roi qui deviendra empereur. Là aussi, on entrevoit les enjeux politiques et stratégiques d’un royaume aussi vaste où vivent des gens différents quant à leurs coutumes, leurs langages et leurs croyances.

De nouveau, le dossier en fin de volume est très intéressant pour savoir ce qui est vrai et ce qui a été rajouté sur des suppositions par les auteurs. Au final, je me suis rendu compte que l’on ne s’intéressait pas assez à ce genre de personnage dans notre éducation.

Pour conclure, j’ai encore passé un bon moment de lecture avec ce tome-ci. Et j’espère un jour, trouver ceux sur Jeanne D’arc, Alexandre le grand et bien d’autres.
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Normandie, paquebot de légende

Le "Normandie" était le fleuron de la marine française d'avant guerre. Ce prestigieux bâtiment fait encore rêver, même ceux qui le l'ont jamais vu... tout comme "Le France".

C'est un magnifique album que l'on tient entre ces doigts. C'est un vrai plaisir de partager la vie du navire : de sa conception, à l'obtention du fameux ruban bleu jusqu'à sa fin tragique.



Je trouve, cependant, absurde de mettre autant de dessinateurs sur un seul projet. Même si l'album est découpé en chapitres, pourquoi avoir mis sur ce projet un effet collectif ?



Quoiqu'il en soit, l'album mérite une attention particulière aux fans de Paquebot prestigieux et à tous ceux qui souhaitent connaitre une page de notre histoire, de notre savoir-faire et de notre prestige maritime.
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Océanides : 15 histoires de mer

Je suis ravie d’avoir découvert cet album. En fait un recueil d’histoires en version bandes dessinées. Avec une thématique générale, comme vous pouvez l’imaginer au vu du titre « Océanides », centré autour du milieu marin.



L’ouvrage compile 15 histoires, des courtes et des plus longues, des histoires imaginées, ou tirées de fait réels. On sent également l’influence de personnages ou auteurs célèbres à travers ces histoires.



J’ai par exemple aimé la première, qui retrace à travers un procès, le naufrage de la frégate la Méduse, plus connue pour son radeau que pour son naufrage, le fameux radeau de la méduse. J’avais connaissance de quelques faits de cette malheureuse histoire, mais j’ai découvert bien plus, comme les comportements humains lors du naufrage, de l’évacuation du bateau, et sur le radeau, et tout ça n’est pas très glorieux.



Ce recueil, tel un recueil de nouvelles mais illustré, permet de découvrir un panel d’auteurs et dessinateurs.

De temps en temps, s’intercalent entre les histoires de magnifiques illustrations.



Un grand merci à Locus Solus et Babelio, grâce à qui j’ai pu découvrir ce recueil de bandes dessinées et illustrations sur un univers qui m’a toujours passionné.
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Océanides : 15 histoires de mer

Tout d'abord, je tiens à vivement remercier Babelio ainsi que les Editions Locus Solus pour la découverte de ce livre, grâce à la Masse Critique du mois de décembre.



Les histoires de mer m'ont toujours plu ! Alors quelle joie lorsque j'ai vu que j'allais recevoir et lire cette bande-dessinée aux nombreuses histoires... !

Déjà, ne serait-ce que quand on voit la couverture, on a envie d'ouvrir le livre. Tous les ingrédients y sont pour partir à l'aventure rien qu'avec cette dernière.

Et quand vous ouvrez le livre et que vous parcourez rapidement ces pages, les embruns vous fouettent le visage et l'imagination commence à travailler...

De manière générale, toutes les histoires m'ont plu. Elles sont tellement différentes les une des autres, avec des dessins très variés. C'est presque frustrant qu'elles ne fassent qu'une dizaine de pages pour les plus longues. Que ce soit au niveau des dessins que du contenu des histoires, il y en a pour tous les goûts ! Du récit historique, de la science-fiction, des légendes... Cet album est d'une grande richesse.

D'ailleurs, il n'y a pas que des histoires. Il y a aussi quelques illustrations uniques. Et ce sont toutes des merveilles ! Des mondes merveilleux où il est facile de voyager, de s'y plonger...

J'ai passé un excellent moment de lecture et sans hésiter je lirais à nouveaux ce beau livre !



Pour qui veut s'évader, rêver, cette belle bd est faite pour vous !
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Océanides : 15 histoires de mer

Aujourd’hui, je vais vous parler de « Oceanides - 15 histoires de Mer » paru aux Éditions Locus Solus.



Comme son nom l’indique, cet ouvrage est un recueil de bandes dessinées, agrémenté de quelques art Book, ayant pour thème la Mer, les océans.



Le livre en tant qu’objet est très joli. Je trouve la couverture très bien réalisée.



Dans l’ensemble, les récits m’ont embarqués dans leur univers. J’ai trouvé une ou deux histoires d’un niveau inférieur.

Visuellement, bien que dessiné par différents auteurs, l’ensemble est cohérent est bien réalisé.



Je conseille fortement cet ouvrage aux amoureux du grand large.
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Océanides : 15 histoires de mer

Filles de l'océan et de Thétys couronnée de fleurs, les Océanides hantent les fonds marins les plus inaccessibles.

Elles s'y murmurent et s'y racontent nombre de légendes et d'aventures, toutes venues du pays des hommes ...

Ce magnifique album, "Océanides", paru fin septembre 2022 aux éditions "Locus Solus" est un album choral, un ouvrage de destins croisés et de références.

C'est un album qui reprend quinze de ces récits que chantent au fond des mers les nymphes marines.

Au dessus de cet ouvrage planent les ombres de Jules Verne et d'Heitzel son éditeur, du capitaine Némo et de Robur le conquérant, mais aussi celles de Géricault et de son immortel tableau, celles d'un vieil homme à la mer venu combattre un terrible espadon, Celles de Borda, de la Pérouse, de Bougainville et de Dumont d'Urville, celles de Robert Louis Stevenson et des faillis gibiers de potence qui firent sa fortune.

Cet album est une vieille malle riche d'un tas de trésors ramenés de voyages lointains, au delà des mers et des imaginaires.

Une pléiade d'autrices, d'auteurs et quantité de dessinatrices, de dessinateurs ont trempé leurs plumes dans l'océan et taillé leurs crayons sur les brisants.

Tout d'abord, l'album est un régal pour les yeux.

Il fait alterner les styles de dessins, le noir et blanc avec la couleur, les cadrages audacieux avec d'autres plus classiques, les couleurs sans cesse changeantes, les splendides pleines pages.

Cependant les différents récits ne cèdent rien à leur illustrations.

Ils sont courts ou un peu plus longs, cruels, poétiques, historiques, tendres et littéraires.

"Le canot de l'impératrice" est, par exemple, une superbe uchronie steampunk qui s'attache aux pas précipités de la fuite d'une impératrice.

Tandis que "bête de somme" est une évocation bluffante de l'exploratrice et botaniste française Jeanne Barret qui contraignit son apparence à devenir garçon pour embarquer, en 1767 à Rochefort, comme mousse à bord de l'Étoile.

La mise en page et la colorisation de cette histoire en dix planches en font un véritable petit bijou.

Egalement en dix planches, "le tumulus de César" est, lui, une véritable peinture de la bataille navale qui joua le destin de César contre celui des redoutables marins vénètes

Bref !

Ce magnifique album fait le compte de quinze histoires de mer et solde une partie de notre imaginaire.

Il y souffle le vent d'un large fait de tempêtes et de littérature, d'histoires et de magnifiques illustrations.

Je remercie chaleureusement les éditions "Locus Solus" pour cet album et les trois magnifiques marque-pages, ainsi que l'équipage de cet album qui plumes et crayons en mains en ont écrit et dessiné tous les appareillages, et initié toutes les manoeuvres de changement d'allures et de styles.

Je remercie bien sûr aussi les amis de la masse critique pour avoir embelli et amariné mes fêtes de fin d'année, et celles de la personne à qui je destine ce beau cadeau puisqu'un livre est toujours fait pour être partagé ...



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Océanides : 15 histoires de mer

Très beau livre contenant de magnifiques illustrations. Travail de grande qualité. Je ne connaissais pas cette maison d'édition bretonne, et j'ai eu plaisir à la découvrir à travers cet ouvrage. Même chose pour ses auteurs et illustrateurs qui valent le détour.
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Océanides : 15 histoires de mer

Vaste, mystérieux et parfois mystique, l’océan est décrit sous tous les angles dans ce recueil d’histoires souvent engagées, qui, sans le dire, appellent toutes à s’intéresser et à protéger cet écosystème, espace infini d’aventure.
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Oracle, tome 3 : Le Petit Roi

Si, bien entendu, le one-shot impose des raccourcis, le scénariste livre une copie intéressante et vivante. Il est en cela parfaitement accompagné par le graphisme de Gwendal Lemercier et les couleurs d’Olivier Héban.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Oracle, tome 3 : Le Petit Roi

J'ai bien aimé ce tome, il différait des autres. De fait il se finissait bien (pour une fois !)
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Oracle, tome 3 : Le Petit Roi

L'Oracle raconte un nouveau récit à Homère...

et c'est celui que j'ai préféré (sur les 4 premiers).



Le Petit Roi Léandre porte une grande âme, créative & loyale.

Il aurait voulu être sculpteur mais sera un époux aimant, un bon père, un valeureux guerrier, bref tout ce que l'exigence de son héritage lui demande d'être. Mais il ose se rebeller, demander justice, aux hommes & aux dieux, à Zeus lui-même. Et c'est ce qui est touchant. Zeus lui-même lui demandait de l'émouvoir et Léandre y parvient. Et les dieux en deviennent plus humains.



Un très beau scénario avec de beaux messages dans les dialogues.

La lumière est en chacun de nous.
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Oracle, tome 3 : Le Petit Roi

Ce tome 3 intitulé "Le Petit Roi" est finalement très différent des autres puisque la confrontation entre l’humain et le divin y est très accessoire, mieux il met sur un pied d’égalité humain et divin…

Quelque part nous sommes dans un tome plus historique que mythologique. Nous sommes au Ve siècle avant Jésus Christ et Athènes grande puissance oblige par le soft power puis par le hard power les petites puissances à adhérer à la Ligue de Délos pour combattre la super-puissance perse (grosso modo on a les USA, l’Otan et le grand méchant du moment). Et nous suivons les heurs et malheurs de la cité de Sérifos :

- comme tant d’autres le Roi Agis combat à la place de l’hégémon athénien, mais l’hégémon athénien ne fait rien quand il est assassiné lui et son héritier par le grand méchant du moment...

- son fils Léandre qui voulait être artiste hérite du pouvoir mais il ne l’a jamais voulu et il n’y a jamais été préparé, mais au nom de ses convictions il a un cœur et une âme et il envoie chier les ordures reagano-thatchéro-macronistes athéniennes qui malgré tous les sacrifices antérieures de la cité de Sérifos l’abandonne à son triste sort…

Le scénariste Nicolas Jarry a toujours été anti-système et cela irritera les lèche-cul du pouvoir (on pourrait citer des nom mais on le fera pas) de le voir tirer à boulets rouges sur les forts qui exercent le pouvoir et qui exploitent les faibles qui subissent le pouvoir. C’est bien beau de se réclamer des grands philosophes anciens et modernes pour ensuite se comporter comme un animal (se reconnaîtront qui voudront, mais si vous êtes intéressés j’ai plein de noms)...



Zeus roi des dieux et dieu du pouvoir est piégé par les contradictions du pouvoir. Il est d’accord avec Léandre mais ne peut le reconnaître, sous peine de perdre le pouvoir car il nage en eaux infestées de pervers narcissiques en costards cravates et / ou en talons aiguilles. Il demande donc à Léandre qui a été artiste avant d’être roi d’être raccord avec ses propres discours : il sera la protecteur de sa cité s’il parvient à lui prouver que l’art est plus fort que la violence en produisant une œuvre capable de l’émouvoir (mais comme chacun le sait le pouvoir ne cède qu’à la violence, d’ailleurs la macronie l’a prouvé elle-même par l’exemple : « manifestez, j’en ai rien à foutre » ; « mettez la France à feu et à sang, je me chie dessus et je lâche du lest pour sauver ma peau »)

Léandre le roi artiste n’arrive plus à retrouver la lumière qu’il a perdue, et parcourt le monde entier pour retrouver l’inspiration. Après avoir consulté la Pythie, c’est en désespoir de cause qu’il cherche à rejoindre Zeus qui lui permet d’assister à son éternel combat contre Typhon. Pour lui c’est une révélation !



On reprend toutes les thématiques de feu David Gemmell :

- il y a les crevards qui ne pensent qu’à manipuler et exploiter les autres à leur profit (comme les reagano-thatchéro-macronistes)

- il y a les véritables êtres humains qui eux pensent à vivre tranquillement leur vie avec leurs parents et leurs amis

Léandre redécouvre le sens de la vie, et Zeus aussi, mais personne ne doit savoir que lui aussi a un cœur et une âme donc il détruit l’œuvre d’art qui lui a fait changer d’avis. Peu importe à Léandre qui de roi est redevenu homme et artiste, car il y a bien de choses plus importantes dans la vie que les games of thrones et la compétitivité à tout prix si chers aux reagano-thathéro-macronistes (qu’ils crèvent tous et qu’ils nous foutent ainsi enfin la paix).



Une belle fable. A 1ère lecture j’étais resté sur ma faim, mais à 2ème lecture après l’imposture et l’infamie macroniste j’ai été touché par la volonté de l’auteur d’essayer de prouver, pour résumer, que la plume était plus forte que l’épée… Les dialogues très bons sont des mines à citations, mais comme chacun le sait depuis que le monde est monde le pouvoir est incapable de se remettre en cause donc seule la violence peut le destituer et le remplacer. Pas entièrement fan des dessins de Gwendal Lemercier colorisés par Olivier Héban, mais c’est en forgeant qu’on devient forgeron et ici les forgeons du graphisme sont positivement en pleine évolution !
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Oracle, tome 3 : Le Petit Roi

Et bien de mon côté j'ai bien apprécié cette bd car il ne s'agit pas là de vengeance mais d'accomplissement et parfois cela fait du bien. De plus cette bd n'est pas remplie de sang, de cadavres et autres personnages mutilés à longueur de planches et de pages et c'est fort appréciable. Non que je fuis le côté gore de la plupart des bd que je lis actuellement, mais cela fait du bien d'en trouver une qui utilise d'autres couleurs que le rouge! Donc j'adresse un grand merci à Gwendal Lemercier, dessinateur de ce volume, pour avoir illustré cette histoire sans pages sanguinolentes. Peut être est ce dû d'ailleurs à l'histoire elle même car ici il est question de suivre un artiste, qui s'oublie et qui se retrouve. Il s'agit d'un réflexion sur l'inspiration et l'accomplissement de soi. Face aux pressions extérieures, face aux idées de masse, face aux orientations politiques des puissants et de la majorité, face à son devoir royal envers son peuple comment imposer ses propres idées, comment trouver sa propre voie ( voix!?)? C'est ce que nous conte Nicolas Jarry, scénariste que j'ai découvert depuis peu et que j'apprécie de plus en plus, et dont je lis de plus en plus de choses, à travers l'histoire de ce Léandre dont l'unique talent réside dans l'art de la sculpture. Jarry nous raconte comment cet artiste va se réaliser malgré les pressions et les devoirs, envers et contre tous, et pour le bien de tous.
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Oracle, tome 3 : Le Petit Roi

Léandre, jeune prince doué dans l'art de la sculpture, va devoir étouffer ses aspirations afin d'accomplir ses devoirs de jeune souverain. Pourtant, ayant cru oublié ses aspirations, il rencontrera Zeus qui lui lance un défi : l'émouvoir par son art...



Loin du climat assez chaotique et violent des deux premiers opus, Le petit roi est un album qui décline bon nombre de réflexions sur les aspirations personnelles et les devoirs envers le groupe, que l'on soit homme ou dieu. Ici, le défi n'est pas un piège divin mais plutôt une piste vers un absolu qui dévoilera au personnage de Léandre les vraies valeurs de sa vie.



Un graphisme soigné et des couleurs claires permettent d'esquisser un monde grec antique à la fois onirique et vraisemblable : une parenthèse dans le Cycle Oracle qui est la bienvenue!
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Oracle, tome 3 : Le Petit Roi

Ce nouveau tome est par plusieurs points plus intéressant que les deux premiers car nous ne nous retrouvons pas avec une confrontation armée entre hommes et dieux qui n’aurait de toute façon pas eu sa place dans l’histoire.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Oracle, tome 3 : Le Petit Roi

Homère rencontre de nouveau l'Oracle, ce vieil aveugle, qui entre quelques discussions sur l'art ou les dieux lui racontera une nouvelle histoire entre les hommes et les dieux. Pas vraiment une histoire de vengeance pour une fois, le ton y est beaucoup moins noire et la fin plus heureuse.

C'est celle d'un petit roi d'une petite ile. Un petit roi qui a abandonné ce qu'il avait de plus précieux, sa passion pour la sculpture, afin de se consacrer à la lourde tache de la royauté. Mais pour sauver les siens il devra demander l'aide de Zeus et surtout le convaincre.

Peu d'action et de coup d'éclat dans ce troisième tome. A défaut d'être trépidant cet album livre un beau message. Il faut savoir conserver notre lumière intérieure, celle qui nous permet de voir la beauté autour de nous. Cette capacité de s'émerveiller de choses simples, de les apprécier, de les chérir.
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Oracle, tome 3 : Le Petit Roi

Une troisième vengeance admirablement contée, qui met en exergue un combat non pas par les armes mais par le feu de la passion et de l'humanité. Un tome qui prend toute sa place dans la saga !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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