Gwendoline Perfetti

Rien de mieux que les emmerdes professionnelles pour oublier les emmerdes personnelles.

«  La vie, tu sais, ça n’a pas à être un fardeau, ça peut être un truc agréable et léger ! Il suffit de le vouloir, c’est tout ! »

Mais un jour, tu te demandes pourquoi on t’a fait venir sur Terre si c’est juste pour courber le dos cinq jours sur sept et souvent, même le week-end. Et puis tu rentres chez toi le soir, à des heures brindezingues avec le cœur gros et cette putain de boule dans le ventre qui ne te quitte plus jamais. Tu tournes la clef de ton trois-pièces froid que tu loues une fortune parce que « l’immobilier, y'a que ça de vrai » et tu constates que la seule chose que tu entends, c’est ton voisin en train de pisser. Voilà, t’es seule avec ton envie de chialer et tu t’anesthésies avec une bouteille de cahors parce qu’il n’y a que comme ça que ta foutue boule au ventre, elle s’envole un peu. Et tu vois pas comment ni pourquoi ça changerait…

Sakura savait profiter de la vie. Alana soupira ; après tout, la fraise Tagada avait peut-être raison... Peut-être devrait-elle se taper un fonctionnaire, juste pour voir comment ça fait. Ou tout simplement, prendre le large...

Mon soutien n’est pas scalable, je pivote.