Je le répète, il est des matins où l’on oublie les larmes, les visages affligés qui vous ont entourés comme des esprits dans votre solitude, les cris du désespoir qui ont frétillé en vous à la manière d’un serpent dans un bocal, les voix méchantes qui n’ont cessé de parler dans votre âme pareille au vent qui hurle derrière les montagnes, l’amas de cendres dans votre cœur qui s’accroît d’année en année.