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Citation de Patlancien


Sa réflexion était simple. Un projecteur ne tirerait pas sur un Martien, mais peut-être qu’il tirerait sur un autre projecteur. C’était ce qu’il espérait, en tout cas.

Et cela fonctionna. Lorsque l’un des deux Rayons Ardents se déclencha, il frappa à bout portant, de toute son énergie funeste, la carcasse de l’autre machine, vaporisant la coque, liquéfiant de nombreuses parties inconnues de l’appareil, faisant peut-être voler en éclats les cristaux et les miroirs qu’elle contenait, et, enfin, détruisant la boîte qui abritait la mystérieuse alimentation, cette sphère lisse guère plus grande qu’une balle de cricket qui, d’après des experts comme Einstein et Soddy, devait, sans que l’on sache bien comment, exploiter l’énergie de l’atome.

La puissance nucléaire fut ainsi libérée, dans une rue de Londres. Malgré les combats en cours, la détonation se fit entendre dans toute la capitale. Deux machines de combat furent détruites, réduites en morceaux qui volèrent en tous sens. Trois autres furent endommagées dont deux suffisamment pour se retrouver hors d’usage.
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