Citation de collectifpolar
« Allez, mec, c’est de la bonne. Goûte un peu. »
Il me tend le sac ouvert, je me lèche le bout du petit doigt et le plonge dedans, rien que pour goûter. Je me le frotte sur les gencives, je sens le goût salé, suivi d’une insensibilité puis… ouais, un léger signe d’envol : c’est de la bonne. Le pour revient en vue d’une victoire triomphale. Et merde, autant prendre le sac.
« Combien ?
– Deux cent cinquante. »
Le prix est correct, alors je me dis que je dois le prendre puisque c’est une si bonne affaire. J’ai une liasse de billets dans ma poche, j’en compte pour deux cent cinquante livres et je regarde le clochard les prendre avidement et les fourrer dans sa poche. Puis il se glisse hors de la cabine sans rien dire et pousse la porte derrière lui. Je m’enferme et entreprends de me faire deux lignes sur le réservoir, courtes et épaisses, avec ma carte American Express.
Il me tend le sac ouvert, je me lèche le bout du petit doigt et le plonge dedans, rien que pour goûter. Je me le frotte sur les gencives, je sens le goût salé, suivi d’une insensibilité puis… ouais, un léger signe d’envol : c’est de la bonne. Le pour revient en vue d’une victoire triomphale. Et merde, autant prendre le sac.
« Combien ?
– Deux cent cinquante. »
Le prix est correct, alors je me dis que je dois le prendre puisque c’est une si bonne affaire. J’ai une liasse de billets dans ma poche, j’en compte pour deux cent cinquante livres et je regarde le clochard les prendre avidement et les fourrer dans sa poche. Puis il se glisse hors de la cabine sans rien dire et pousse la porte derrière lui. Je m’enferme et entreprends de me faire deux lignes sur le réservoir, courtes et épaisses, avec ma carte American Express.
