Je laissai échapper un soupir. Nous avions déjà eu cette conversation un millier de fois. Je serais toujours reconnaissante d’avoir fréquenté l’une des meilleurs universités du monde, mais cela pouvait être pesant. Le revers de la médaille était notamment un sentiment d’échec tenace si vous ne remportiez pas un prix Nobel, si vous ne deveniez pas un PDG multimilliardaire ou si vous ne vous présentiez pas comme Premier ministre après avoir quitté Oxford. D’une manière ou d’une autre, la question qui vous rattrapait toujours était: « Qu’as-tu accompli qui soit digne de ta brillante éducation? Tu es allée à Oxford! Pourquoi gâcher ton potentiel?