Nous transportions de la chair. Uniquement de la chair. Le rêve, la pensée ou les sentiments n'étaient pas inclus dans le prix. Peut-être que s'ils avaient payé assez cher, nous nous serions débrouillés pour les faire passer sans dommage. J'en aurais même fait une affaire personnelle, j'aurais veillé à ce que les rêves qu'ils avaient formés dans la maison- ou dans le trou, quel qu'il soit, où ils étaient nés- ne se brisent pas durant le trajet. (p. 20)