Quand on a perdu ce qu'on aime le plus ardemment, ce n'est pas la peine de composer de la poésie, le timbre d'une voix humaine dit toute la poésie de la vie. Le garçon de Ljosavik se trouvait fort dépourvu de n'avoir pas tout perdu, ou, plus exactement, de n'avoir jamais rien eu à perdre.