Hammond INNES a le talent pour peindre des personnages ordinaires confrontés à des situations exceptionnelles qui les révèlent et en font des héros.
Un cargo en perdition, au large des iles anglo normandes, embarque le lecteur dans une tempête nocturne où il finit par se retrouver quasi seul avec le capitaine à écoper, éteindre un incendie, et finalement abandonné sur un canot de sauvetage…
S’ouvre alors le procès du capitaine et une série de révélations sur le dernier voyage du vaisseau et sa cargaison aussi secrète que bien assurée.
Pour s’en sortir il ne reste plus qu’une échappatoire au capitaine : retrouver le chargement perdu au milieu des récifs et ainsi révéler la vérité. Mais pour atteindre l’épave que de vents et de courants contraires et surtout que d’obstacles, de trahisons et de sabotages …
Magnifique roman maritime, cet ouvrage se lit d’une traite et laisse le lecteur trempé, glacé, essoré mais finalement heureux de voir la justice l’emporter.
Un chef d’œuvre qui fait songer à « la rose de la mer » de Paul VIALAR ou aux pages de Joseph CONRAD, Roger VERCEL et Edouard PEISSON.
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Ce roman est présenté comme le journal de bord du Capitaine Cook, célèbre navigateur anglais (1728-1779), relatant son dernier voyage où il trouva la mort.
Celui où il cherchait le passage du Nord-Ouest, le détroit de Béring.
Mais... à la fin du livre, on s'aperçoit qu'il n'en est rien. L'auteur a romancé le vrai journal de bord de l'explorateur qui est surtout rempli de considérations techniques et de nombreux calculs de longitude et latitude. Il semble que le capitaine Cook n'était pas un homme à décrire ses impressions ou sentiments sur un journal.
Ce roman sous forme de journal de bord, est toutefois intéressant car il nous montre la vie difficile sur un des vaisseau au XVIII° siècle. le capitaine de vaisseau devait connaître l'algèbre, la trigonométrie, la navigation, l'astronomie pour effectuer de savants calculs afin de déterminer la position du navire et la route à prendre.
Cela plus la conduite du vaisseau en fonction des vents, des aléas du temps et bien sûr le maintien de la discipline de l'équipage devaient lui prendre tout son temps.
Cook fût un des premiers capitaines à s'intéresser à l'alimentation de l'équipage et aux conditions sanitaires pour éviter les maladies comme le scorbut.
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