Une comparaison entre les deux premières révolutions, dont les débuts furent si semblables et l'issue si remarquablement différentes, démontre clairement, je pense, que la maîtrise de la pauvreté est un prérequis à la fondation de la liberté, mais aussi que la libération de la pauvreté ne peut être traitée de la même façon que la libération de l'oppression politique. Car si la violence jetée contre la violence conduit à la guerre, étrangère ou civile, la violence jetée contre les conditions sociales a toujours conduit à la terreur.