Platsh, platsh, voilà les chiens de chasse faisant éclabousser la vase et plier joncs et roseaux.
Le pauvre caneton eut terriblement peur. Il pliait la tête pour la cacher sous son aile quand il vit se dresser devant lui un chien énorme, la langue pendante et les yeux flamboyants. Le chien approcha sa gueule du caneton, découvrant ses dents pointues et, platsh, repartit sans l’avoir touché.
« Dieu soit loué, dit le caneton. Le chien lui-même me trouve trop vilain pour me mordre. »