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Hans Christian Andersen
Il n'y a pas de mal à être né dans une basse-cour lorsqu'on sort d'un oeuf de cygne.
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Note moyenne 5 (sur 2713 notes)
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Hans Christian Andersen
Il n'y a pas de mal à être né dans une basse-cour lorsqu'on sort d'un oeuf de cygne.
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Histoire d’une mère et Autres contes de Hans Christian Andersen
Voici tes yeux, dit la Mort ; je les ai repêchés dans le lac, où ils brillaient comme des perles. Je ne savais pas qu’ils fussent à toi ; reprends-les ; ils sont encore plus purs qu’auparavant. Regarde au fond de ces puits qui sont tout près de toi ; je te nommerai les deux fleurs que tu as voulu arracher, et tu y apercevras tout leur avenir, toute leur existence terrestre ; tu verras ce que tu voulais anéantir.
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Les contes d'Andersen de Hans Christian Andersen
"Réjouis-toi de ta jeunesse , disaient les rayons du soleil, réjouis-toi de pousser et d'être en bonne santé, de la jeune vie qui est en toi!" Et le vent embrassa l'arbre, et la rosée versa des larmes dessus, mais le sapin ne comprit pas. -"Réjouis-toi avec moi!" disait l'air, disait la lumière du soleil. "Réjouis -toi de ta saine jeunesse au grand air!" Mais il ne se réjouissait pas du tout.............................................................. ................................................................................................................... "Fini ! fini ! dit le pauvre arbre. Si, au moins, je m'étais réjoui pendant que je le pouvais ! fini ! fini !" |
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Voyages de Hans Christian Andersen
L'araignée T'en souviens-tu, jolie mouche, De ces bougies dans les chandeliers De ces danses anglaises, de ces menuets Que l'on dansait ici ? Petits et grands, gros et maigres Se dandinaient joyeux, Toi aussi tu volais là au milieu Et tu étais, de tous, la plus belle. Sous la poutre je me tenais tranquille Je sentais mon coeur me brûler - À présent ce plaisir a pris fin Aucun violon ne joue plus. Puisque danser est ta joie la plus grande J'ai tissé une salle de bal Regarde, elle est légère comme l'air Il ne tient qu'à toi de t'avancer. Plaisir et musique sont de retour La salle va retentir de leur éclat Petite mouche légère et joyeuse, Viens, danse avec moi ! |
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Les contes d'Andersen de Hans Christian Andersen
Samedi —Vas-tu me raconter des histoires maintenant? dit le petit Hjalmar. —Nous n'avons pas le temps ce soir, dit Ole en ouvrant au-dessus du petit son plus beau parapluie. Regarde ces Chinois! Et tout le parapluie ressemblait à une grande coupe chinoise ornée d'arbres bleus et de ponts arqués sur lesquels des petits Chinois hochaient la tête. —Il faut que le monde entier soit astiqué pour demain, dit encore Ole, car c'est dimanche. Mon plus grand travail sera de descendre toutes les étoiles pour les astiquer aussi. Je les prends toutes dans mon tablier mais il faut d'abord les numéroter et mettre le même chiffre dans les trous où elles sont fixées là-haut afin de les remettre à leur bonne place. —Non, écoutez Monsieur Ferme-l'œil, vous exagérez, s'écria un portrait accroché sur le mur contre lequel dormait le petit garçon. Je suis l'arrière grand-père de Hjalmar. Merci de lui raconter des histoires, mais vous ne devriez pas lui fausser ses notions. On ne peut pas décrocher les étoiles et les polir. —Merci à toi, vieil arrière-grand-père, mais moi je suis encore plus ancien que toi, je suis un vieux païen, les Romains et les Grecs m'appelaient le dieu des Rêves. J'ai toujours fréquenté les plus nobles maisons et j'y vais encore; je sais parler aux petits et aux grands! Tu n'as qu'à raconter à ton idée maintenant. Ole Ferme-l'œil partit là-dessus en emportant son parapluie. + Lire la suite |
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Voyages de Hans Christian Andersen
Il bruine, le ciel est gris Les montagnes, au loin, sont dans le brouillard L'Elbe fuit la Bohème Ses eaux profondes sont chargées d'argile jaune. Enveloppé dans sa cape, le soldat marche Là-bas, sur le pont que domine la croix. Mais son coeur ne pense ni à la tempête ni à la pluie, Il pense au pays natal. Là-bas, un beau soleil brille pour lui, Là-bas aussi habite l'élue de son coeur. C'est à elle qu'il pense ... Mais d'elle, qu'en est-il ? La femme ... oui, elle n'est qu'une femme ... La fidélité est semblable à un vilain fleuve. Semblable aux eaux de l'Elbe, un rien la trouble ! ... |
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Voyages de Hans Christian Andersen
Amertume, distinction et sévérité sont les précepteurs d'un jeune poète ! Trois maîtres tels que ceux-ci obtiendront sûrement des résultats ou sinon ... ils effaceront tout. Maint petit oiseau qui chante dans la forêt, s'il était de la sorte réprimandé publiquement toutes les fois qu'il chante, ne tarderait pas à se taire et à mourir de chagrin derrière la verte haie, mais le poète ... Aucun éloge, aucun blâme ne doit l'arrêter dans son envol Sous le vent des tempêtes et l'éclat du soleil la fleur devient fruit ! |
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Voyages de Hans Christian Andersen
Car au fond, pour Andersen, la distinction entre les nations a tendance à s'estomper. Souvent, dans la "Visite au Portugal", il tente d'établir des comparaisons, entre "ici" et "là-bas", retrouvant au Portugal des petits "coins" du Danemark. Tel paysage lui fait penser à la Hollande, ailleurs c'est avec le Kent ou l'Allemagne du Nord ou encore la Suède qu'il découvre des analogies. C'est qu'il est habité par la conviction profonde qu'il existe une unité de l'humanité qui transcende les particularismes nationaux. "Où que tu sois dans le vaste monde "Tu es proche pourtant de ton foyer", écrit-il dans un poème, car il fut, sinon un citoyen du monde, du moins un "grand européen", un esprit cosmopolite qui considérait que "chaque nation n'est qu'une lettre dans le grand alphabet de l'évolution" et il ne doutait pas que les Lumières et le droit viendraient à bout, de l'étroitesse des nationalismes. extrait de la Préface de Michel Forget |
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1, 2, 3... bonheur ! : Le bonheur en littérature de Hans Christian Andersen
La bonne humeur a quelque chose de généreux ; elle donne plutôt qu’elle ne reçoit. Il est bien vrai que nous devons penser au bonheur d’autrui ; mais on ne dit pas assez que ce qui nous aiment, c’est encore d’être heureux. Il me semble que les plaintes sur soi ne peuvent qu’attrister les autres, c'est-à-dire en fin de compte leur déplaire, même s’ils cherchent de telles confidences, même s’ils semblent de plaire à consoler. Car la tristesse est comme un poison ; on peut l’aimer, mais non s’en trouver bien ; et c’est toujours le plus profond sentiment qui a raison à la fin. Tout homme et toute femme devraient penser continuellement à ceci que le bonheur, j’entends celui que l’on conquiert pour soi, est l’offrande la plus belle et la plus généreuse. (Propos sur le Bonheur ALAIN) |
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Les contes d'Andersen de Hans Christian Andersen
La Reine des Neiges: la suite. Maintenant seulement on pourrait voir, pensaient-ils, quel air avait vraiment le monde et les hommes. Ils couraient de tous côtés avec ce miroir et, pour finir, il n'y eut pays ou personne qui n'y eût été défiguré. Alors ils voulurent aussi s'envoler vers le Ciel pour se moquer des anges et de Notre-Seigneur. Plus ils volaient haut avec le miroir, plus fort il grimaçait, à peine s'ils pouvaient le tenir. Ils s'élevèrent de plus en plus près de Dieu et des anges. Alors le miroir grimaçant fut pris de vibrations si effroyables qu'il leur échappa des mains et se précipita sur le sol ou il vola en centaines de millions, de milliards de morceaux, et davantage encore, et donc, il fit précisément encore plus de malheurs qu'avant. |
Hans -Christian Andersen est un homme venu du froid. Son pays est