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Citations de Hans-Hermann Hoppe (20)


Ce système [enseignement public et universités publiques] ne peut être réformé. Il est impossible pour les libéraux-libertariens de l’infiltrer et de prendre le contrôle du système d’éducation public, comme le purent les démocrates et socialistes lorsqu’ils remplacèrent les monarchistes.
Du point de vue du libéralisme classique, tout le système d’éducation financé publiquement ou par l’impôt doit être supprimé de la tête aux pieds. Et avec cette conviction, il est évidemment impossible pour quiconque d’y faire carrière dans ces conditions. Je ne pourrai jamais devenir président de l’université. Mes opinions font obstacle à une telle carrière. (p 30)
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Au lieu de nous protéger, donc, l’Etat nous a livrés, ainsi que nos biens, à la foule et à ses instincts primaires. Au lieu de nous protéger, il nous appauvrit, il détruit nos familles, nos organisations locales, nos fondations privées, nos clubs et nos associations, en les attirant tous toujours plus dans sa propre orbite. Et en conséquence de tout cela, l’Etat a perverti le sens public de la justice et de la responsabilité personnelle et a engendré et attiré un nombre croissant de monstres et de monstruosités morales et économiques.
(p. 18)
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Sans contrainte locale par des autorités locales obéissantes, la volonté du pouvoir central n’est rien de plus que du vent.
(p. 37)
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…un Etat a un besoin de légitimité, de justification intellectuelle de ce qu’il fait. Plus l’Etat passe d’un protecteur à un racket de protection – c’est-à-dire, à chaque ajout supplémentaire de taxes et de réglementations – plus ce besoin de légitimité devient important.
(p. 29)
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Les rois et les princes possédaient une autorité réelle ; il y avait certes coercition, sans aucun doute, mais ils bénéficiaient d’un soutien spontané significatif.
A l’inverse, les politiciens démocrates sont généralement méprisés, même par la masse de leur propre électorat.
(p. 28)
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[les] politiciens : ils peuvent être de grandes stars aujourd’hui, ils passent chaque jour à la TV et font l’objet de débats publics, mais cela est presque entièrement du fait qu’ils font partie de l’appareil d’Etat actuel et ses pouvoirs monopolistiques. Une fois ce monopole dissout, ces « stars » de la politique deviendraient ensuite des inconnus abstraits, car dans la vie réelle elles ne sont pratiquement que des moins-que-rien, des valets, des demi-esprits. Et seule la démocratie leur permet d’atteindre ces positions élevées. Livrés à eux-mêmes, laissés à leurs réalisations personnelles, elles sont, presque sans exception, totalement insignifiantes.
(p. 27)
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En Europe, après la défaite de Napoléon, les pays étaient encore dirigés par des rois et des princes, et les élections et les parlements jouaient des rôles mineurs, et se limitaient en outre à un nombre extrêmement réduit de grands propriétaires. Aux Etats-Unis, de même, les institutions étaient dirigées par des élites aristocratiques réduites et le vote était limité du fait de sévères critères de propriété. Après tout, seules les personnes ayant quelque chose à protéger avaient lieu de diriger les agences assurant la protection.
(p. 21)
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L’Etat, supposé nous protéger, nous a rendu, en réalité, totalement impuissants. Il vole ses sujets de plus de la moitié de leurs revenus, pour les répartir selon les sentiments du public plutôt que selon les principes de la justice. Il soumet notre propriété à des milliers de réglementations arbitraires et envahissantes.
(p. 18)
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Un inventaire de tous les bâtiments publics, et au niveau local il n’y en a pas tant – écoles, pompiers, commissariats de police, palais de justice, routes, etc. – puis les parts de propriétés ou actions devraient être distribués aux propriétaires privés locaux selon le montant total des taxes – taxes foncières – que ces personnes ont payées durant leur vie. Après tout, c’est à eux, ils ont payé pour ces choses.
(p. 35)
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La première pierre centrale du programme [restauration ascendante de la propriété privée et du droit de protection de la propriété] devrait être d’essayer de restreindre le droit de vote pour les impôts locaux, en particulier sur les taxes et réglementations sur la propriété aux seuls propriétaires et propriétaires immobiliers. Seuls les propriétaires devraient être autorisés à voter, et leur vote ne peut être égal, mais en accord avec la valeur des parts possédées, et du montant des taxes payées.
C’est-à-dire similaire à ce que Lew Rockwell a déjà expliqué, qui s’est produit en certains endroits de Californie.
En outre, tous les employés du secteur public – enseignants, juges, policiers – et tous les bénéficiaires d’aides sociales, doivent être exclus du vote sur les taxes et réglementations locales. Ces personnes sont payées via l’impôt et ne devraient pas avoir mot à dire quant au montant de ces taxes. Avec un tel programme on ne peut pas gagner partout ; on ne peut pas gagner à Washington avec un programme de ce type, mais j’ose dire que cela peut être facilement fait en de nombreux endroits. Les endroits doivent être suffisamment petits et doivent avoir une bonne part de personnes décentes.
(p 34-35)
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A la solde de l’Etat, éducateurs et intellectuels auront tendance à être des étatistes. L’armement intellectuel et la direction et coordination idéologiques ne peuvent venir que de l’extérieur des enseignants établis, de centres de résistance intellectuelle, d’une contre-culture intellectuelle externe et indépendante et en opposition fondamentale au monopole public de protection et d’éducation, par exemple le Mises Institute.
(p. 31)
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…Afin de garantir une pensée étatique correcte, un monopole de protection emploiera sa position privilégiée de racket de protection pour établir rapidement un monopole de l’éducation.
(p. 29)
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A ce jour, après moins d’un siècle de démocratie de masse, il n’existe plus d’élites naturelles ni de hiérarchies sociales vers lesquelles pouvoir immédiatement recourir pour protection. Les élites naturelles et les ordres sociaux et organisations hiérarchiques, c’est-à-dire des personnes et institutions inspirant une autorité et un respect indépendant de l’Etat, sont encore plus intolérables et inacceptables pour un démocrate et encore plus incompatibles avec l’esprit démocratique d’égalitarisme qu’ils furent une menace pour un roi ou un prince quelconque. Et pour cette raison, suivant les règles du jeu démocratiques, toutes les autorités et institutions indépendantes ont été systématiquement éliminées ou réduites à l’insignifiance via des mesures économiques. De nos jours, aucune personne ni institution hors de l’administration elle-même ne possède de véritable autorité nationale ni même régionale.
(p. 27)
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Un président ne peut que démissionner de son poste, uniquement pour qu’il soit pris par quelqu’un d’autre. Mais il ne peut pas dissoudre le monopole de protection de l’Etat, car ce sont soi-disant les citoyens qui possèdent l’Etat, et non le président lui-même. Ainsi, en régime démocratique, l’abolition du monopole de justice et de protection de l’Etat nécessite soit qu’une majorité du public et de ses représentants élus déclarent aboli le monopole de protection de l’Etat et en conséquence toutes les taxes imposées, ou de façon encore plus restrictive, que littéralement personne ne vote et que le taux de participation au vote soit de zéro.
[…] il est inconcevable que la masse en majorité ou même en intégralité, s’abstienne ou renonce à exercer son droit de vote, qui n’est rien d’autre que profiter de l’occasion de piller la propriété d’autrui.
(p. 25)
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La règle de la majorité et la propriété privée sont incompatibles. L’idée d’une démocratie doit être ridiculisée : ce n’est rien d’autre que la loi de la foule endimanchée en justice.
(p. 19)
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Les princes et les rois étaient des dirigeants plutôt dilettantes, et avaient généralement une bonne dose d’instruction dignes d’élites naturelles, et un système de valeur les faisant agir assez souvent comme un simple bon père de famille le ferait. Les politiciens démocratiques, par contre, sont et doivent être des démagogues professionnels, devant être constamment attrayant même aux plus sordides – et ce sont typiquement des instincts égalitaires – car chaque vote est évidemment aussi bon qu’un autre. Et parce que les politiciens élus publiquement ne sont jamais tenus personnellement responsables des services publics officiels, ils sont bien plus dangereux, du point de vue de ceux voulant que leur propriété soit protégée et souhaitant de la sécurité, qu’aucun roi ne l’a jamais été.
(p. 16)
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…plus le nombre d’Etats en concurrence est petit, c'est-à-dire plus les territoires des Etats grandissent, moins il est possible de « voter avec les pieds ». Et selon le scénario d’un Etat mondial, où qu’on se rende, la structure fiscale et réglementaire est la même.
(p. 13-14)
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Plus l’Etat aura de sujets à protéger – ou plutôt à exploiter – mieux ce sera pour lui. La concurrence entre Etats – c’est-à-dire les monopoles territoriaux – est une concurrence éliminatoire : soit je suis le monopoleur qui dépouille les gens, soit vous l’êtes.
(p. 13)
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Et comme la théorie économique Autrichienne standard le prédit, dès qu’il n’y a plus d’entrée libre sur le marché de la protection de la propriété ni sur aucun autre marché de ce type, le prix de la protection augmentera, alors que la qualité de la protection chutera. Le monopoleur deviendra de moins en moins un protecteur de notre propriété, et de plus en plus un racketteur de protection, voire un exploiteur méthodique des propriétaires. Il deviendra un agresseur et un destructeur envers les personnes et leurs biens, qu’il était initialement censé protéger.
(p. 10)
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The private dealings between foreigners appear to be significantly less war-like than the dealings between different governments. nor does this seem to be surprising. After all, a state agent s, in contrast to every one of its subjects, can rely on domestic taxation in the conduct of his foreign affairs. Given his natural human aggressiveness, however pronounced it may initially be, is it not obvious that s will be more brazen and aggressive in his conduct toward foreigners if he can externalize the cost of such behavior onto others? surely, i am willing to take greater risks and engage in more provocation and aggression if i can make others pay for it.
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