Harlan Coben

Il y a des tas de choses que je n'aime pas trop dans le sport. Je n'aime pas trop voir des athlètes adulés parce qu'ils sont capables de lancer une balle plus vite ou d'envoyer un ballon à travers un cercle de métal avec plus de précision que la plupart des gens. Je n'aime pas trop l'importance qu'on donne aux matchs, en les comparant à des batailles voire même à des guerres. Je n'aime pas trop que, dans certaines villes comme Kasselton, on ne parle que de ça. Je n'aime pas (ou plutôt, je déteste), le trash talking, ces provocations verbales sur le terrain, ni les congratulations exagérées. (Comme mon père disait : "Fais comme si tu en avais vu d'autres.") Je n'aime pas la façon dont les spectateurs chahutent les arbitres et se plaignent des entraineurs. Je n'aime pas le côté obsessionnel et égoïste des compétiteurs, moi y compris. Et enfin, je n'aime pas tout ce blabla que les possibilités de devenir un anhèle pro, quand on a huit fois plus de chances de faire une chute mortelle dans sa baignoire (véridique !).