Autrefois, je me disais que moi aussi, je voudrais vivre la même chose, un jour. Mais plus maintenant. Le problème, avec un amour aussi absolu, c’est ce qui se passe quand on le perd. Dans une relation comme ça, deux ne font plus qu’un – si bien qu’à la mort de mon père, ma mère s’est retrouvée détruite du même coup. À l’enterrement, je l’avais vue s’effondrer, telle une marionnette dont on aurait coupé les fils, et je ne pouvais rien y faire.