En 1953, j'avais alors 17 ans, mon frère était déjà en Corée, et il était communément admis dans ce pays – ou tout du moins dans le sud de la Géorgie – qu'il était de notre devoir de sauver la Corée du communisme. C'était une époque simple et bonne où les jeunes gens étaient prêts à en découdre et à buter du niakoué pour la démocratie. J'étais donc allé au bureau de poste à côté de chez moi voir le sympathique recruteur.