Ma solitude me protège, mais en même temps elle me meurtrit sans cesse de l’intérieur, insidieusement. Je pense qu’à ma manière (sans doute grâce à l’expérience) je suis conscient de ce danger. C’est pourquoi je dois sans cesse maintenir mon corps en mouvement et quelquefois le pousser jusqu’à ses limites, afin de guérir la solitude que je ressens au fond de moi, ou au moins la relativiser.