Tout le monde était resté à distance, à mater, du moins tous ceux qui ne s’étaient pas échappés de la soirée, plus soucieux de cacher leur ébriété que de venir en aide à la victime. Nous étions sous le choc, voilà comment j’avais tenté de nous justifier. Mais, aujourd’hui, je savais que cette paralysie n’était que de la culpabilité. Et si la fille était morte dans les minutes qui avaient précédé l’arrivée de la police, elle serait morte seule.