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4/5 (sur 29 notes)

Biographie :

Heather Chavez est diplômée de l'Université de Berkeley en littérature anglaise. Elle a été journaliste et travaille aujourd'hui dans le domaine de la santé publique. Pense à ceux que tu aimes (Michel Lafon, 2020) est son premier roman.

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Tout va bien, Cassie ?
Je fixai l'enveloppe.
- J'ai connu des jours meilleurs.
- Et je peux faire quelque chose ?
Quand Audrey était un nourrisson, il avait posé la même question. Et quand je lui ai répondu qu'en effet, il pouvait faire quelque chose, il s'était défilé. Après toutes ces années, j'aurais dû être en mesure de lui pardonner, mais je n'étais pas très douée pour ça. La colère était un sentiment plus facile à éprouver et ressemblait moins à de la faiblesse. C'est ce qui restait de mes années folles, j'imagine.
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Je récapitulai les méthodes que j’avais apprises pour maîtriser les animaux enragés. En ultime recours contre un chien qui vous attaque, il faut tenter de le frapper à la gorge, à la truffe ou derrière la tête. Avec les pieds ou les poings. Chercher une arme. Briser des os. Mais je me rendais bien compte que si j’en arrivais là, ce seraient mes os qui seraient brisés. Et moi qui serais poignardée. Je ramassai un caillou et le soupesai. Je le lançai dans sa direction, en essayant d’éviter la pauvre fille, mais le projectile atterrit dans un tapis de feuilles, à plusieurs centimètres de sa cible.
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Je ne connais rien de plus lugubre que l’imagination des parents. On commence par craindre que nos enfants ne voient jamais le jour, mais c’est encore pire lorsqu’ils commencent à vivre en dehors de notre ventre, en dehors de notre protection permanente. C’est à ce moment-là que notre imagination devient débordante, et dans le mauvais sens du terme. On est persuadés qu’ils vont s’étouffer dans leur berceau, disparaître du jardin d’enfants ou mourir d’une overdose dans la chambre de leur meilleur ami.
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La haine me frappa avec tant de force que je faillis en perdre l’équilibre. Je vais sauver Leo et tuer les deux personnes qui se trouvent dans cette pièce.

J’écartai cette pensée. Ce n’était pas moi. Je n’étais pas une meurtrière. Je sauvais des vies. Je ne les prenais pas. Je tentai de m’accrocher à des lueurs d’espérance, mais la méthode avait fait son temps et était à présent aussi usée qu’un pardessus rêche que l’on enfile machinalement alors qu’il pèse une tonne.
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Mon mari a la carrure nerveuse de l’universitaire qu’il est et son nez rougeoyait au milieu de son visage pâle. Il est très beau. Ce n’est pas quelque chose qu’on dit facilement d’un homme, mais c’est vrai : un sourire à fossettes, des cheveux en bataille qui invitent aux caresses et de grands cils dont, par bonheur, les enfants ont hérité. Mes yeux à moi sont cerclés de cils riquiqui, qui ne se remarquent que par le truchement miraculeux du mascara volume.
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Je n’étais pas bonne en calcul, mais je me défendais en sciences naturelles. Et je savais que, pendant que je respirais tout l’oxygène disponible, j’expirais en même temps du gaz carbonique qui allait bientôt rendre l’air autour de moi irrespirable. Ma respiration et mon rythme cardiaque allaient se raréfier, jusqu’à l’asphyxie, la perte de connaissance, et bientôt la mort. Combien de temps me restait-il ? Peut-être vingt minutes. Peut-être moins.
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Tout le monde était resté à distance, à mater, du moins tous ceux qui ne s’étaient pas échappés de la soirée, plus soucieux de cacher leur ébriété que de venir en aide à la victime. Nous étions sous le choc, voilà comment j’avais tenté de nous justifier. Mais, aujourd’hui, je savais que cette paralysie n’était que de la culpabilité. Et si la fille était morte dans les minutes qui avaient précédé l’arrivée de la police, elle serait morte seule.
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Mais, alors que je m’approchais, les choses se précisèrent. Un homme et une femme se trouvaient dans le faisceau de mes phares. Ils se disputaient. Non. Ils se battaient. Sam et moi nous disputions souvent. Mais ce à quoi j’assistais n’avait rien à voir. C’était une vraie bagarre, faite de poings serrés, de rage, de poussées violentes, et, pour cette raison, la jeune femme brune en legging n’avait aucune chance de prendre le dessus.
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Mais vous savez ce qui fait un bon flic ? Un bon flic n’a pas d’a priori. S’il voit un type en train de pousser une voiture dans la rue, il ne présume pas qu’il est tombé en panne. Il se peut tout aussi bien qu’il ait volé la bagnole. Alors vous arrêtez le type et vous lui demandez ce qui se passe. C’est pour ça que je vous le demande. Est-ce que c’est un problème de garde d’enfant ?
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Parfois, la vie bifurque sans qu’on s’en rende compte. On dit au revoir à une amie du lycée en juin sans savoir qu’elle va déménager pendant l’été et qu’on ne la reverra jamais. On s’inscrit en classe de microbiologie sans avoir conscience que cela va changer le cours de votre carrière. Ou alors un mardi, par hasard, on rencontre la personne qu’on va épouser.
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